Les populations de la sous-préfecture de Zaïbo ne sont pas contentes. Elles ne sont pas d'accord de leur maintien dans le département de Daloa depuis l'érection de Zoukougbeu voisin, en chef-lieu de département. L'arbitrage du chef de l'Etat est réclamé. Depuis un an, les populations de la sous-préfecture de Zaïbo dans la région de Daloa sont confrontées à un véritable problème administratif. Et ce, depuis l'érection de Zoukougbeu voisin en chef-lieu de département, le 6 mars 2008 par le décret 2008-96. L'actualité sociopolitique est dominée aujourd'hui, par la situation de cette sous-préfecture relativement à son maintien dans le département de Daloa ou son rattachement au nouveau département de Zoukougbeu. Ce décret stipule que le département de Zoukougbeu a sous sa responsabilité territoriale 5 sous-préfectures dont Zaïbo. Cela a suscité un levé de bouclier au sein de certains ressortissants notamment, le député Djetoa Nicolas, qui milite pour le maintien de Zaïbo dans le vaste département de Daloa, en dépit des difficultés financières qu'éprouve le conseil général à couvrir les immenses besoins de la région. C'est cette situation délétère qui a emmené le préfet de Région de Daloa, Dabet Dacouri, à organiser une réunion à l'effet de recueillir les observations et suggestions de la population par rapport aux ressorts territoriaux de ces nouvelles collectivités.
A cette rencontre, le gouverneur a décidé suite à 5 interventions, que Zaïbo reste à Daloa. La volonté manifeste des populations de Zaïbo de se retrouver dans le nouveau département de Zoukougbeu se trouvait ainsi contrariée. Elle s'est particulièrement heurtée à l'activisme de son député qui a déclaré publiquement que la sous- préfecture de Zaïbo ne soit pas rattachée au peuple Gnamboua qu'il a traité, ce jour-là, de paresseux. Dès lors, un climat de méfiance et de défiance s'est installé au niveau de la sous-préfecture. C'est dans ces conditions que les ressortissants de Zaïbo, associés à leurs frères de Zoukougbeu se sont retrouvés au palais présidentiel, à l'occasion de la rencontre des populations de Zoukougbeu avec le chef de l'Etat, le mercredi 12 novembre dernier. Au cours des échanges, le Président Laurent Gbagbo a relevé qu'il avait été informé de ce que les populations de Zaibo ne souhaiteraient pas faire partie du nouveau département de Zoukougbeu. Or, il constatait le contraire, ce matin. En conséquence, le Chef de l'Etat a instruit séance tenante, le Préfet de région à l'effet d'organiser une dernière consultation populaire qui déterminera le choix des populations. Huit mois après cette mémorable rencontre et à moins de quatre mois des élections, cette instruction présidentielle reste non exécutée et les populations de Zaibo ne savent pas de quel ressort territorial elles dépendent.
D'autant qu'elles ont été enrôlées par la Commission électorale indépendante (Cei) de Zoukougbeu. Elles ne comprennent pas qu'elles soient inscrites sur la liste électorale de Zoukougbeu alors que le préfet les a maintenues dans le département de Daloa. Aujourd'hui, l'exaspération et la colère des populations alimentées par les intrigues et les provocations des partisans du maintien, exposent à un risque de troubles si rien n'est fait. Il est bon de savoir que la sous-réfecture de Zaibo est située à 12Km du département de Zoukougbeu et à une trentaine de kilomètres de Daloa.
Zéré de Mahi
A cette rencontre, le gouverneur a décidé suite à 5 interventions, que Zaïbo reste à Daloa. La volonté manifeste des populations de Zaïbo de se retrouver dans le nouveau département de Zoukougbeu se trouvait ainsi contrariée. Elle s'est particulièrement heurtée à l'activisme de son député qui a déclaré publiquement que la sous- préfecture de Zaïbo ne soit pas rattachée au peuple Gnamboua qu'il a traité, ce jour-là, de paresseux. Dès lors, un climat de méfiance et de défiance s'est installé au niveau de la sous-préfecture. C'est dans ces conditions que les ressortissants de Zaïbo, associés à leurs frères de Zoukougbeu se sont retrouvés au palais présidentiel, à l'occasion de la rencontre des populations de Zoukougbeu avec le chef de l'Etat, le mercredi 12 novembre dernier. Au cours des échanges, le Président Laurent Gbagbo a relevé qu'il avait été informé de ce que les populations de Zaibo ne souhaiteraient pas faire partie du nouveau département de Zoukougbeu. Or, il constatait le contraire, ce matin. En conséquence, le Chef de l'Etat a instruit séance tenante, le Préfet de région à l'effet d'organiser une dernière consultation populaire qui déterminera le choix des populations. Huit mois après cette mémorable rencontre et à moins de quatre mois des élections, cette instruction présidentielle reste non exécutée et les populations de Zaibo ne savent pas de quel ressort territorial elles dépendent.
D'autant qu'elles ont été enrôlées par la Commission électorale indépendante (Cei) de Zoukougbeu. Elles ne comprennent pas qu'elles soient inscrites sur la liste électorale de Zoukougbeu alors que le préfet les a maintenues dans le département de Daloa. Aujourd'hui, l'exaspération et la colère des populations alimentées par les intrigues et les provocations des partisans du maintien, exposent à un risque de troubles si rien n'est fait. Il est bon de savoir que la sous-réfecture de Zaibo est située à 12Km du département de Zoukougbeu et à une trentaine de kilomètres de Daloa.
Zéré de Mahi