France 24 - Ali Bongo, qui revendiquait la victoire à la présidentielle du 30 août dès dimanche soir, a été déclaré vainqueur du scrutin avec 41,73 % des voix. Il succède à son père, décédé le 8 juin après plus de 41 ans passés au pouvoir.
La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) a tranché : Ali Ben Bongo succède à son père, le président défunt Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin après avoir passé plus de 41 ans à la tête du Gabon. Après avoir délibéré pendant de longues heures et décompté les voix province par province, la Cénap estime qu`Ali Bongo arrive en tête du scrutin.
Dynasties politiques en Afrique
Selon les chiffres annoncés par le ministre de l’Intérieur, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) recueille 41,73 % des voix. Ses principaux rivaux, André Mba Obame et Pierre Mamboundou, rassemblent respectivement 25,88 % et 25,22 % des suffrages.
Dans un discours prononcé peu après l`annonce de sa victoire, le nouveau chef de l`État gabonais a déclaré qu`il serait "le président de tous les Gabonais".
Le consulat général de France de Port-Gentil incendié
Si les partisans d`Ali Bongo célèbrent la victoire, dans les camps d’André Mba Obame et Pierre Mamboundou, qui revendiquaient tout deux la victoire avant l’annonce des résultats officiels, "c’est la consternation", constate Christophe Boisbouvier, envoyé spécial de RFI à Libreville. "On affirme que ces chiffres sont le résultat d’une fraude orchestrée depuis 48 heures dans les neuf provinces du pays", poursuit-il.
La victoire d`Ali Bongo contestée
"Aucune manifestation n’est actuellement signalée à Libreville", relevait Christophe Boisbouvier juste après l’annonce officielle des résultats, ajoutant : "Tout le monde attend les prochaines heures avec inquiétude, l’atmosphère est électrique."
Quelques minutes plus tard, on apprenait que des magasins avaient été pillés et que le consulat général de France avait était incendié à Port-Gentil, la capitale économique du pays. FRANCE 24 a également appris que la concession Total et la prison de la ville ont été incendiées.
La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) a tranché : Ali Ben Bongo succède à son père, le président défunt Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin après avoir passé plus de 41 ans à la tête du Gabon. Après avoir délibéré pendant de longues heures et décompté les voix province par province, la Cénap estime qu`Ali Bongo arrive en tête du scrutin.
Dynasties politiques en Afrique
Selon les chiffres annoncés par le ministre de l’Intérieur, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) recueille 41,73 % des voix. Ses principaux rivaux, André Mba Obame et Pierre Mamboundou, rassemblent respectivement 25,88 % et 25,22 % des suffrages.
Dans un discours prononcé peu après l`annonce de sa victoire, le nouveau chef de l`État gabonais a déclaré qu`il serait "le président de tous les Gabonais".
Le consulat général de France de Port-Gentil incendié
Si les partisans d`Ali Bongo célèbrent la victoire, dans les camps d’André Mba Obame et Pierre Mamboundou, qui revendiquaient tout deux la victoire avant l’annonce des résultats officiels, "c’est la consternation", constate Christophe Boisbouvier, envoyé spécial de RFI à Libreville. "On affirme que ces chiffres sont le résultat d’une fraude orchestrée depuis 48 heures dans les neuf provinces du pays", poursuit-il.
La victoire d`Ali Bongo contestée
"Aucune manifestation n’est actuellement signalée à Libreville", relevait Christophe Boisbouvier juste après l’annonce officielle des résultats, ajoutant : "Tout le monde attend les prochaines heures avec inquiétude, l’atmosphère est électrique."
Quelques minutes plus tard, on apprenait que des magasins avaient été pillés et que le consulat général de France avait était incendié à Port-Gentil, la capitale économique du pays. FRANCE 24 a également appris que la concession Total et la prison de la ville ont été incendiées.
