Si la rentrée scolaire donne des sueurs froides aux fonctionnaires et autres travailleurs, il n'en demeure pas moins pour le monde agricole. Et plus particulièrement, les planteurs du café et du cacao. Eux, qui n'ont pas accès pour la plupart aux crédits bancaires. Ils se voient dans ce cas, dans l'obligation de brader leurs récoltes à des pisteurs véreux. Qui, écument à pareil moment les zones de productions agricoles. Tout simplement, parce que, les nombreuses coopératives mises en place à la faveur de la libéralisation de la filière en 2000, ont toutes mis, la clé sous le paillasson. Parce que, soit en panne de financement soit pour mauvaise gestion. Mais, cela n'est pas une excuse pour ces derniers qui brassent lors de la grande traite des dizaines de millions de Fcfa.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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