Oui
Le dimanche 26 juin 2006, dans une Bourse du travail, en joie, Kuyo Téa Narcisse était élu nouveau président de l'Africa Sports. Déterminé et enthousiaste à l'idée de faire de son Africa Sports, un club de référence, il avait osé changer l'appellation chère à Simplice Zinsou (Africa Sports National) pour Africa Sports d'Abidjan. Dans la foulée, il a remporté le titre national 2007 à Yamoussoukro. Cet après-midi là, il avait encore osé participer à la rencontre contre la Soa (1-1). La saison d'après, soit en 2008, l'Africa Sports d'Abidjan a encore remporté le titre à Daloa au terme d'un match haletant contre le Réveil Club (3-1). Et puis, l'ancien défenseur central du Paris université club (Puc) a, à la surprise générale, décidé de ne plus injecter d'argent dans le recrutement. Conséquence, l'Africa présente un groupe moyen et n'a visiblement plus les arguments pour conserver sa couronne de champion de Côte d'Ivoire. A 8 journées de la fin de la saison, l'écart qui le sépare du leader est de dix points. Enorme ! La Coupe nationale récemment remportée devant l'Asec (2-1) aura le mérite de sauver une saison presque ratée. Et comme on le voit, Kuyo Téa Narcisse n'a jamais osé affronter l'Afrique. Juste une (brève) aventure (vite) interrompue par le Renacimiento de Guinée Equatoriale (en 2007) puis par le Zesco United de Zambie cette saison. Le problème est que l'équipe n'a pas l'effectif pour rivaliser avec les cadors africains. Aucune communication sur les rares transferts n'est également faite. Voir le président au stade est devenu un évènement, tellement il est occupé par ses activités professionnelles. Hors des terrains, l'équipe n'a toujours pas de siège. Elle n'a guère de comité directeur. Ne parlons même pas de car. Bref, elle est dans la rue. La fierté du président Kuyo Téa était d'offrir de gros salaires à ses joueurs, à défaut de primes à la signature. Mais la récente grève, pour raisons de primes et salaire impayés, interpelle. Finalement, Kuyo Tea Narcisse n'a pas fait mieux que ses prédécesseurs et doit s'en aller. Avant d'être chassé…
Guy-Florentin Y.
Non
Le successeur d'Alain Donwahi, Kuyo Téa Narcisse a réussi à redonner l'envie de l'Africa à de nombreux Membres Associés. Depuis 1999, l'Africa n'avait plus goûté aux délices d'un titre de champion de Côte d'Ivoire. Dès son arrivée à la tête du navire Vert et rouge, il avait promis de mettre fin à l'hégémonie du grand rival, l'Asec Mimosas sur le football ivoirien. Il a réussi à terrasser l'Asec, en remportant le championnat deux années de rang en 2007 et 2008. Il a remporté la Coupe nationale, le 6 août dernier, au terme d'une superbe finale face à l'Asec (2-1). C'est le match le plus abouti des Aiglons cette saison. En championnat, à 8 journées de la fin, les Vert et rouge restent toujours en course pour un 3e titre d'affilée. Il est vrai que 10 points séparent l'Africa de l'Asec, mais il reste 24 points en jeu. Donc mathématiquement, les hommes de Kuyo Téa peuvent aller chercher ce 3e titre d'affilée-là. Et comme on vient de le voir, depuis qu'il est à la tête de ce club, l'homme a déjà tout gagné sur l'échiquier national (championnat et coupe). C'est un président chanceux. Maintenant, il faut lui laisser le temps d'asseoir cette suprématie locale et viser la scène continentale. Or, cela ne peut se faire que dans la stabilité. Ce n'est pas en changeant de président chaque dimanche que l'Africa va résoudre ses problèmes contradictions. Pour construire un club comme l'Africa, sans assurer les résultats, la mission est vouée à l'échec. Et Kuyo l'a compris. Mais Il est temps qu'il commence à poser des actes concrets. On ne peut pas lui reprocher ses résultats sportifs. Ce que certains lui reprochent, ce sont ses rapports, dit-on, difficiles avec l'argent. Il se raconte qu'il n'est pas généreux. Qu'il ne distribue pas de l'argent aux Amazones et autres Membres Associés. Mais, il faut qu'à l'Africa, certains dirigeants arrêtent de toujours chercher à mettre les bâtons dans les roues de ceux qui sont aux commandes.
Choilio Diomandé
Le dimanche 26 juin 2006, dans une Bourse du travail, en joie, Kuyo Téa Narcisse était élu nouveau président de l'Africa Sports. Déterminé et enthousiaste à l'idée de faire de son Africa Sports, un club de référence, il avait osé changer l'appellation chère à Simplice Zinsou (Africa Sports National) pour Africa Sports d'Abidjan. Dans la foulée, il a remporté le titre national 2007 à Yamoussoukro. Cet après-midi là, il avait encore osé participer à la rencontre contre la Soa (1-1). La saison d'après, soit en 2008, l'Africa Sports d'Abidjan a encore remporté le titre à Daloa au terme d'un match haletant contre le Réveil Club (3-1). Et puis, l'ancien défenseur central du Paris université club (Puc) a, à la surprise générale, décidé de ne plus injecter d'argent dans le recrutement. Conséquence, l'Africa présente un groupe moyen et n'a visiblement plus les arguments pour conserver sa couronne de champion de Côte d'Ivoire. A 8 journées de la fin de la saison, l'écart qui le sépare du leader est de dix points. Enorme ! La Coupe nationale récemment remportée devant l'Asec (2-1) aura le mérite de sauver une saison presque ratée. Et comme on le voit, Kuyo Téa Narcisse n'a jamais osé affronter l'Afrique. Juste une (brève) aventure (vite) interrompue par le Renacimiento de Guinée Equatoriale (en 2007) puis par le Zesco United de Zambie cette saison. Le problème est que l'équipe n'a pas l'effectif pour rivaliser avec les cadors africains. Aucune communication sur les rares transferts n'est également faite. Voir le président au stade est devenu un évènement, tellement il est occupé par ses activités professionnelles. Hors des terrains, l'équipe n'a toujours pas de siège. Elle n'a guère de comité directeur. Ne parlons même pas de car. Bref, elle est dans la rue. La fierté du président Kuyo Téa était d'offrir de gros salaires à ses joueurs, à défaut de primes à la signature. Mais la récente grève, pour raisons de primes et salaire impayés, interpelle. Finalement, Kuyo Tea Narcisse n'a pas fait mieux que ses prédécesseurs et doit s'en aller. Avant d'être chassé…
Guy-Florentin Y.
Non
Le successeur d'Alain Donwahi, Kuyo Téa Narcisse a réussi à redonner l'envie de l'Africa à de nombreux Membres Associés. Depuis 1999, l'Africa n'avait plus goûté aux délices d'un titre de champion de Côte d'Ivoire. Dès son arrivée à la tête du navire Vert et rouge, il avait promis de mettre fin à l'hégémonie du grand rival, l'Asec Mimosas sur le football ivoirien. Il a réussi à terrasser l'Asec, en remportant le championnat deux années de rang en 2007 et 2008. Il a remporté la Coupe nationale, le 6 août dernier, au terme d'une superbe finale face à l'Asec (2-1). C'est le match le plus abouti des Aiglons cette saison. En championnat, à 8 journées de la fin, les Vert et rouge restent toujours en course pour un 3e titre d'affilée. Il est vrai que 10 points séparent l'Africa de l'Asec, mais il reste 24 points en jeu. Donc mathématiquement, les hommes de Kuyo Téa peuvent aller chercher ce 3e titre d'affilée-là. Et comme on vient de le voir, depuis qu'il est à la tête de ce club, l'homme a déjà tout gagné sur l'échiquier national (championnat et coupe). C'est un président chanceux. Maintenant, il faut lui laisser le temps d'asseoir cette suprématie locale et viser la scène continentale. Or, cela ne peut se faire que dans la stabilité. Ce n'est pas en changeant de président chaque dimanche que l'Africa va résoudre ses problèmes contradictions. Pour construire un club comme l'Africa, sans assurer les résultats, la mission est vouée à l'échec. Et Kuyo l'a compris. Mais Il est temps qu'il commence à poser des actes concrets. On ne peut pas lui reprocher ses résultats sportifs. Ce que certains lui reprochent, ce sont ses rapports, dit-on, difficiles avec l'argent. Il se raconte qu'il n'est pas généreux. Qu'il ne distribue pas de l'argent aux Amazones et autres Membres Associés. Mais, il faut qu'à l'Africa, certains dirigeants arrêtent de toujours chercher à mettre les bâtons dans les roues de ceux qui sont aux commandes.
Choilio Diomandé