Jacques Anouma (Président Fif) : “J’ai fini ma mission, je pars…”

Dans l’euphorie de la large victoire des Eléphants sur les Etalons (5-0) et une seconde qualification des Eléphants pour un Mondial de football, Jacques Anouma a déclaré qu’il compte partir…


Etes-vous un homme soulagé après la brillante victoire des Eléphants contre le Burkina Faso (5-0) ?

(Sourire) Soulagé et heureux. La rencontre contre les Etalons était très attendue et il ne fallait pas se louper.


Avez-vous été surpris par le score ?

Non. J’avais trouvé des joueurs très concentrés la veille du match. Je leur avais surtout demandé de livrer un grand match car depuis le Championnat d’Afrique des Nations (Chan), nous sommes malmenés. Et il fallait remettre les Ivoiriens en joie.


Avez-vous été satisfait par l’engouement qui a entouré le match contre les Etalons ?

Oui. Je rends d’ailleurs hommage aux Ivoiriens pour leur soutien. Maintenant, il ne faudra pas lever le pied lors des deux derniers matches de ces éliminatoires Can-Mondial 2010. Nous avons notre rang à défendre en tant que numéro un en Afrique.


Continuerez-vous d’imposer 20.000 spectateurs dans les gradins du stade Houphouët-Boigny pour la suite ?

Le délégué Fifa a été très content des mesures sécuritaires qui ont été employées. Normalement pour la réception de la Guinée, le 14 novembre pro­­chain, nous aurons nos 35.000 supporters habituels. Mais Je ne sais pas si j’autoriserai 35.000 personnes encore.


Peut-on savoir la raison ?

Il faut être prudent. Certainement que nous accepterons 30.000 personnes.
L’Afrique du Sud vous ouvre les bras pour une deuxième Coupe du monde. Satisfait ?
Grosse satisfaction. A présent, je peux me retirer en paix.


Pourquoi voulez-vous vous retirer ?
J’ai fini ma mission.


Laquelle ?

Amener la Côte d’Ivoire au sommet. Aujourd’hui, je pense que nous som­mes en tête d’affiche avec un deuxiè­me Mondial d’affilé et le titre de numéro un en Afrique. Que demander de plus ?


Remporter une Can par exem­ple…
(Il sourit encore et …)

Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo