Plébiscité le 29 août 2009 comme le président du Sporting club de Gagnoa à l’issue d’une assemblée générale, Noël Badi remplace à ce poste Sylvestre Gnohité. Notre Voie a rencontré le nouvel homme fort de l’équipe du Fromager.
Notre Voie : Monsieur le président, quel est votre parcours de dirigeant sportif ? Noël Badi : J’ai été président fondateur de Man FC en 1993. J’ai fait monter ce club en première division cinq mois après sa création. Il y est resté jusqu’en 1997, année de ma désignation comme meilleur dirigeant, avant mon départ pour le Réveil club de Daloa. J’ai révélé Kouadio Georges aux Ivoiriens. J’ai été président du Réveil club de 1997 à 1999. J’ai pris ce club en deuxième division pour le faire accéder à l’élite un an seulement après mon arrivée. Avant cela, j’ai été secrétaire général du Club omnisports de Bouaflé de 1982 à 1985.
N.V. : Vous avez été plébiscité président du Sporting club de Gagnoa. Comment cela est-il arrivé ? N.B. : Je suis directeur régional de l’Education nationale de Gagnoa depuis quatre ans. La première semaine de ma première année, j’ai été contacté par Sylvestre Gnohité, le président sortant, pour être son premier vice-président. J’ai décliné l’offre parce que je ne connaissais pas le milieu. Trois mois plus tard, il est revenu à la charge, mais je suis resté sur ma décision. L’année suivante, c’est un groupe de 15 anciens joueurs conduits par Léon Gbizié, Soumaïla Savané et Ben Bawa Gaston qui sont montés au créneau. J’ai encore décliné l’offre. Les mois suivants, les chefs de quartiers et les responsables de jeunes sont venus à la rescousse. Je suis resté de marbre. Pendant trois ans, j’ai donc subi une forte pression.
N.V. : Pourquoi les choses ont- elles en définitive évolué ? N.B. : J’ai finalement cédé parce que je ne voulais pas qu’on dise que je me fais désirer. Si j’ai fait les beaux jours de Man FC et du Réveil club de Daloa, pourquoi je ne le ferais pas pour ma ville natale ? Mais j’ai exigé que cela soit fait dans les normes, c’est-à-dire organiser une assemblée générale sous la supervision de la Fédération ivoirienne de football. C’est ce qui a été fait le 29 août dernier à la Bourse du travail de Dioulabougou dans une salle archi comble. Et cela m’a fait énormément plaisir. J’assume donc désormais cette lourde responsabilité.
N.V. : Le Sporting club de Gagnoa est actuellement dans l’impasse. Quelle stratégie pour sauver ce club? N.B. : Je ne suis pas un messie. Il n’y a qu’un messie au monde qui peut sauver toutes les situations compromises. Mais je viens à la tête du Sporting club comme un passionné de football, avec mes défauts et mes qualités. Je dois étouffer mes défauts pour faire prévaloir mes qualités. Cela veut dire qu’il faut remobiliser tout Gagnoa autour de son club, faire revenir tous les anciens, aller vers les uns et les autres pour leur demander de se mettre à la disposition du Sporting club. Après la mobilisation, il faut relever le défi du maintien en deuxième division à quatre journées du terme de son championnat et celui de la montée en D1 la saison prochaine. Le Sporting club a son mot à dire au plan national.
N.V. : Une adresse à la population du Fromager et à tous ceux qui y ont des intérêts ? N.B. : J’appelle la population à la mobilisation autour de son équipe. Il faut taire toutes les querelles pour sauver le Sporting club qui est sérieusement malade. Parce que si le club revient en première division, tout le monde y gagnera.
Entretien réalisé par Marius Dangan Kpan
Notre Voie : Monsieur le président, quel est votre parcours de dirigeant sportif ? Noël Badi : J’ai été président fondateur de Man FC en 1993. J’ai fait monter ce club en première division cinq mois après sa création. Il y est resté jusqu’en 1997, année de ma désignation comme meilleur dirigeant, avant mon départ pour le Réveil club de Daloa. J’ai révélé Kouadio Georges aux Ivoiriens. J’ai été président du Réveil club de 1997 à 1999. J’ai pris ce club en deuxième division pour le faire accéder à l’élite un an seulement après mon arrivée. Avant cela, j’ai été secrétaire général du Club omnisports de Bouaflé de 1982 à 1985.
N.V. : Vous avez été plébiscité président du Sporting club de Gagnoa. Comment cela est-il arrivé ? N.B. : Je suis directeur régional de l’Education nationale de Gagnoa depuis quatre ans. La première semaine de ma première année, j’ai été contacté par Sylvestre Gnohité, le président sortant, pour être son premier vice-président. J’ai décliné l’offre parce que je ne connaissais pas le milieu. Trois mois plus tard, il est revenu à la charge, mais je suis resté sur ma décision. L’année suivante, c’est un groupe de 15 anciens joueurs conduits par Léon Gbizié, Soumaïla Savané et Ben Bawa Gaston qui sont montés au créneau. J’ai encore décliné l’offre. Les mois suivants, les chefs de quartiers et les responsables de jeunes sont venus à la rescousse. Je suis resté de marbre. Pendant trois ans, j’ai donc subi une forte pression.
N.V. : Pourquoi les choses ont- elles en définitive évolué ? N.B. : J’ai finalement cédé parce que je ne voulais pas qu’on dise que je me fais désirer. Si j’ai fait les beaux jours de Man FC et du Réveil club de Daloa, pourquoi je ne le ferais pas pour ma ville natale ? Mais j’ai exigé que cela soit fait dans les normes, c’est-à-dire organiser une assemblée générale sous la supervision de la Fédération ivoirienne de football. C’est ce qui a été fait le 29 août dernier à la Bourse du travail de Dioulabougou dans une salle archi comble. Et cela m’a fait énormément plaisir. J’assume donc désormais cette lourde responsabilité.
N.V. : Le Sporting club de Gagnoa est actuellement dans l’impasse. Quelle stratégie pour sauver ce club? N.B. : Je ne suis pas un messie. Il n’y a qu’un messie au monde qui peut sauver toutes les situations compromises. Mais je viens à la tête du Sporting club comme un passionné de football, avec mes défauts et mes qualités. Je dois étouffer mes défauts pour faire prévaloir mes qualités. Cela veut dire qu’il faut remobiliser tout Gagnoa autour de son club, faire revenir tous les anciens, aller vers les uns et les autres pour leur demander de se mettre à la disposition du Sporting club. Après la mobilisation, il faut relever le défi du maintien en deuxième division à quatre journées du terme de son championnat et celui de la montée en D1 la saison prochaine. Le Sporting club a son mot à dire au plan national.
N.V. : Une adresse à la population du Fromager et à tous ceux qui y ont des intérêts ? N.B. : J’appelle la population à la mobilisation autour de son équipe. Il faut taire toutes les querelles pour sauver le Sporting club qui est sérieusement malade. Parce que si le club revient en première division, tout le monde y gagnera.
Entretien réalisé par Marius Dangan Kpan