Quatre jours de vastes et riches enseignements sur l’attitude du journaliste et le rôle des médias pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire. Le rideau est tombé hier sur la semaine nationale de la presse, qui avait débuté mardi, à la Maison de la presse au Plateau. Une initiative de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) avec sa tête Criwa Zéli, qui a permis aux hommes de médias et aux journalistes, toutes tendances confondues, de s’informer, se former, mais également d’échanger sur le thème central « journalisme civique, élection et paix en Côte d’Ivoire ».
Experts, professionnels rompus aux arcanes des médias, éminences grises des universités d’Abidjan et d’Afrique ont chacun à leur manière semé la graine de la responsabilité, du respect des règles d’éthique et déontologie dans les cœurs des journalistes. Mais, il s’agissait également de les instruire sur le contentieux électoral pour une meilleure couverture des élections du 29 novembre prochain. Après les brillants exposés des panélistes dont le Pr Martin Bléou , qui a évoqué le contentieux électoral, le journaliste consultant Raphaël Lakpé qui a situé le journaliste ivoirien face à la citoyenneté et la paix», ou encore l’homme politique guinéen Lansana Kouyaté , qui analysé la gestion des conflits dans la sous-région africaine, c’était hier, au tour de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire de présenter dans les moindres détails les multiples appuis que l’ONUCI apporte aux médias ivoiriens dans le cadre de la sortie de crise. Mme Eliane Hervo chef du bureau de l’information publique de l’ONUCI et Sylvain Semilinko ont égrené les nombreuses actions concrètes de cet organisme onusien à l’endroit des médias en l’occurrence les radios de proximité. « Plus de seize séminaires de formation repartis sur l’ensemble du pays ont permis de former les journalistes sur la couverture du processus électoral » a indiqué Mme Eliane Hervo. Quand Sylvain Semilinko, mettait, lui, en exergue quelques méthodes et techniques pour un bon traitement de l’information en période électorale. « L’impartialité, l’équité, l’équilibre, la vérification et sensibilité de l’information doivent guider tout journaliste en période de crise et d’élections… », a-t-il conseillé. Pour sa part, le président de l’UNJCI, Criwa Zéli a salué la pertinence des recommandations qui ont sanctionné ces quatre jours de débats, d’échange et d’enseignement. Avant de dire un grand merci à toutes les personnes ressources qui ont bien voulu consacrer un peu de leur temps pour mettre à la disposition des journalistes le savoir nécessaire à la cohésion, histoire de mieux accompagner le processus électoral.
Moussa Keita
Experts, professionnels rompus aux arcanes des médias, éminences grises des universités d’Abidjan et d’Afrique ont chacun à leur manière semé la graine de la responsabilité, du respect des règles d’éthique et déontologie dans les cœurs des journalistes. Mais, il s’agissait également de les instruire sur le contentieux électoral pour une meilleure couverture des élections du 29 novembre prochain. Après les brillants exposés des panélistes dont le Pr Martin Bléou , qui a évoqué le contentieux électoral, le journaliste consultant Raphaël Lakpé qui a situé le journaliste ivoirien face à la citoyenneté et la paix», ou encore l’homme politique guinéen Lansana Kouyaté , qui analysé la gestion des conflits dans la sous-région africaine, c’était hier, au tour de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire de présenter dans les moindres détails les multiples appuis que l’ONUCI apporte aux médias ivoiriens dans le cadre de la sortie de crise. Mme Eliane Hervo chef du bureau de l’information publique de l’ONUCI et Sylvain Semilinko ont égrené les nombreuses actions concrètes de cet organisme onusien à l’endroit des médias en l’occurrence les radios de proximité. « Plus de seize séminaires de formation repartis sur l’ensemble du pays ont permis de former les journalistes sur la couverture du processus électoral » a indiqué Mme Eliane Hervo. Quand Sylvain Semilinko, mettait, lui, en exergue quelques méthodes et techniques pour un bon traitement de l’information en période électorale. « L’impartialité, l’équité, l’équilibre, la vérification et sensibilité de l’information doivent guider tout journaliste en période de crise et d’élections… », a-t-il conseillé. Pour sa part, le président de l’UNJCI, Criwa Zéli a salué la pertinence des recommandations qui ont sanctionné ces quatre jours de débats, d’échange et d’enseignement. Avant de dire un grand merci à toutes les personnes ressources qui ont bien voulu consacrer un peu de leur temps pour mettre à la disposition des journalistes le savoir nécessaire à la cohésion, histoire de mieux accompagner le processus électoral.
Moussa Keita