Les Hôpitaux et Centres de santé communautaires du pays sont en grève depuis hier. Les infirmiers et infirmières ont déserté leur service, abandonnant ainsi les malades et autres usagers.
Les services des Centres hospitaliers universitaires et autres services de santé communautaires sont paralysés depuis hier mardi 15 septembre par les infirmiers et infirmières du pays. Leurs collègues sages-femmes projettent leur emboîter le pas ce mercredi matin. Et ce, jusqu'au 20 septembre et cela tacitement renouvelable, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Les Chu de Yopougon, de Treichville et de Cocody sont donc paralysés. Cependant, malgré cette grève largement suivie, les grévistes ont fait observer un service minimum aux urgences et dans certains services clés et importants tels que les centres hémodialyses, les maternités et en réanimation. M. Niamien, le Secrétaire général du Syndicat national des infirmiers et Infirmières de Côte d'Ivoire (Synici), section du Chu de Cocody a tenu à expliquer l'origine de cette grève. Pour lui, il faut remonter jusqu'au mois de décembre 2008. C'est à cette date, a-t-il avancé que, les infirmiers et infirmières du pays, ont lancé leur mot d'ordre, afin de revendiquer un certain nombre de sujets, à savoir la signature effective du décret portant sur un profil de carrière clair, complet et motivant pour l'emploi d'infirmiers et de sages-femmes, la définition d'une nouvelle grille indiciaire y afférente, l'octroi d'une indemnité contributive au logement pour les personnels infirmiers et sages-femmes. En ce qui concerne ce chapitre, une partie de ces doléances a été satisfaite. Mais, l'autre moitié a-il précisé, reste à pourvoir.
Les nombreuses négociations menées selon le Secrétaire du Synisci sont restées vaines. C'est pourquoi, ont-ils décidé d'observer à nouveau, cet arrêt de travail pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Pour lui, leur mouvement sera suspendu à condition que toutes leurs revendications soient acquises. Il affirme aussi que depuis décembre de l'année dernière, des rencontres ont eu lieu avec leur tutelle et le ministère de la fonction publique, afin de trouver un protocole d'accord. Un protocole qui selon lui, n'a jamais été respecté par l'autorité. C'est donc face à cette situation que les infirmiers et infirmières ont décidé d'observer cet arrêt de travail.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
Les services des Centres hospitaliers universitaires et autres services de santé communautaires sont paralysés depuis hier mardi 15 septembre par les infirmiers et infirmières du pays. Leurs collègues sages-femmes projettent leur emboîter le pas ce mercredi matin. Et ce, jusqu'au 20 septembre et cela tacitement renouvelable, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Les Chu de Yopougon, de Treichville et de Cocody sont donc paralysés. Cependant, malgré cette grève largement suivie, les grévistes ont fait observer un service minimum aux urgences et dans certains services clés et importants tels que les centres hémodialyses, les maternités et en réanimation. M. Niamien, le Secrétaire général du Syndicat national des infirmiers et Infirmières de Côte d'Ivoire (Synici), section du Chu de Cocody a tenu à expliquer l'origine de cette grève. Pour lui, il faut remonter jusqu'au mois de décembre 2008. C'est à cette date, a-t-il avancé que, les infirmiers et infirmières du pays, ont lancé leur mot d'ordre, afin de revendiquer un certain nombre de sujets, à savoir la signature effective du décret portant sur un profil de carrière clair, complet et motivant pour l'emploi d'infirmiers et de sages-femmes, la définition d'une nouvelle grille indiciaire y afférente, l'octroi d'une indemnité contributive au logement pour les personnels infirmiers et sages-femmes. En ce qui concerne ce chapitre, une partie de ces doléances a été satisfaite. Mais, l'autre moitié a-il précisé, reste à pourvoir.
Les nombreuses négociations menées selon le Secrétaire du Synisci sont restées vaines. C'est pourquoi, ont-ils décidé d'observer à nouveau, cet arrêt de travail pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Pour lui, leur mouvement sera suspendu à condition que toutes leurs revendications soient acquises. Il affirme aussi que depuis décembre de l'année dernière, des rencontres ont eu lieu avec leur tutelle et le ministère de la fonction publique, afin de trouver un protocole d'accord. Un protocole qui selon lui, n'a jamais été respecté par l'autorité. C'est donc face à cette situation que les infirmiers et infirmières ont décidé d'observer cet arrêt de travail.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
