ABIDJAN - Des associations de victimes des déchets toxiques d'Abidjan ont exprimé jeudi leur satisfaction après l'annonce qu'un accord d'indemnisation était en vue à la suite d'une procédure engagée à Londres contre la multinationale Trafigura.
Trafigura était l'affréteur du cargo Probo Koala, dont les résidus toxiques avaient été déversés en 2006 en Côte d'Ivoire, causant la mort de 17 personnes et des milliers d'intoxications. Elle a annoncé mercredi qu'un accord à l'amiable était en perspective avec les victimes engagées dans les poursuites.
Contactées par l'AFP, plusieurs associations de victimes ont indiqué consulter leurs membres pour arrêter leur position.
Le groupe a proposé "750.000 FCFA" (environ 1.150 euros) pour chaque victime, a indiqué à l'AFP Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques.
Se disant "assez optimiste", il a jugé que "la culpabilité peut s'affirmer par un dédommagement".
Cet "aveu de culpabilité" apporte "un réconfort moral aux victimes", a affirmé Denis Yao Pipira, président de la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Fenavidetci).
Présidente de l'association des victimes d'Akouédo, Rachel Gogoua a cependant jugé à titre personnel l'offre "insignifiante", les victimes ayant demandé au départ une indemnisation à hauteur de 2 millions FCFA par personne (3.000 euros).
Plus de 30.000 victimes représentées par un cabinet britannique d'avocats avaient entamé des poursuites contre Trafigura. Un procès devait avoir lieu en octobre devant la Haute Cour de Londres.
Trafigura a toujours nié toute responsabilité dans les événements. Mais en février 2007, elle avait conclu un accord à l'amiable avec l'Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d'une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros).
Cet accord avait permis la libération de deux hauts cadres de Trafigura incarcérés à Abidjan.
En octobre 2008, deux responsables locaux impliqués dans l'affrétement du cargo ont été condamnés à 20 et 5 ans de prison à Abidjan.
Selon un rapport publié jeudi, le rapporteur spécial de l'ONU sur les déchets toxiques a trouvé des "preuves solides" liant les décès d'alors à cette pollution.
Trafigura était l'affréteur du cargo Probo Koala, dont les résidus toxiques avaient été déversés en 2006 en Côte d'Ivoire, causant la mort de 17 personnes et des milliers d'intoxications. Elle a annoncé mercredi qu'un accord à l'amiable était en perspective avec les victimes engagées dans les poursuites.
Contactées par l'AFP, plusieurs associations de victimes ont indiqué consulter leurs membres pour arrêter leur position.
Le groupe a proposé "750.000 FCFA" (environ 1.150 euros) pour chaque victime, a indiqué à l'AFP Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques.
Se disant "assez optimiste", il a jugé que "la culpabilité peut s'affirmer par un dédommagement".
Cet "aveu de culpabilité" apporte "un réconfort moral aux victimes", a affirmé Denis Yao Pipira, président de la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Fenavidetci).
Présidente de l'association des victimes d'Akouédo, Rachel Gogoua a cependant jugé à titre personnel l'offre "insignifiante", les victimes ayant demandé au départ une indemnisation à hauteur de 2 millions FCFA par personne (3.000 euros).
Plus de 30.000 victimes représentées par un cabinet britannique d'avocats avaient entamé des poursuites contre Trafigura. Un procès devait avoir lieu en octobre devant la Haute Cour de Londres.
Trafigura a toujours nié toute responsabilité dans les événements. Mais en février 2007, elle avait conclu un accord à l'amiable avec l'Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d'une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros).
Cet accord avait permis la libération de deux hauts cadres de Trafigura incarcérés à Abidjan.
En octobre 2008, deux responsables locaux impliqués dans l'affrétement du cargo ont été condamnés à 20 et 5 ans de prison à Abidjan.
Selon un rapport publié jeudi, le rapporteur spécial de l'ONU sur les déchets toxiques a trouvé des "preuves solides" liant les décès d'alors à cette pollution.