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Politique Publié le samedi 19 septembre 2009 | Nord-Sud

Les Forces nouvelles hier : “ Pas de fixation sur le 29 novembre”

Les Forces nouvelles sont conscientes que certains pans du chronogramme électoral, non respectés par la Commission électorale indépendante (Cei) plombent actuellement le processus de sortie de crise. Il s'agit notamment des retards dans la publication de la liste électorale provisoire. Mais les ex-rebelles décrient le fait que des personnes mettent à mal les acquis du processus par des « attaques diverses ». Attaques menées par une catégorie de la société politique ivoirienne, qui estime que l'on doit aller aux élections le 29 novembre. Quel qu'en soit le prix. C'est pourquoi, hier, à Bouaké, Sekongo Félicien dit Zagadou Paulin, conseiller du secrétaire général des Forces nouvelles, chargé des associations, syndicats et communauté ethniques et religieuses, a demandé au Premier ministre de ne pas mettre le processus de sortie de crise sous une pression inutile. Il lui a demandé de faire en sorte que ces élections puissent se tenir « dans les meilleurs délais ». « Pour ce qui est de l'organisation des élections, pour nous Forces nouvelles, a indiqué Sekongo Félicien, nous avons un message clair à l'endroit du Premier ministre, par ailleurs secrétaire général des Forces nouvelles. Nous voulons lui dire que malgré les attaques diverses dont il est l'objet sur ce sujet, il lui faut n'avoir pour point de mire que l'organisation d'élections justes, transparentes, ouvertes à tous et qui ne souffrent d'aucune contestation. Il ne faut pas qu'au sortir d'une élection, qu'on retrouve des soubresauts, des situations de conflits. Et donc cette élection doit se faire dans la sérénité. Pour nous, il n'est donc pas question de se mettre la pression de façon inutile. Le plus important, c'est de parvenir à des élections justes et transparentes dans les meilleurs délais». Il a recommandé que ces élections vitales pour la paix en Côte d'Ivoire ne soient organisées que si, de manière réaliste, le Gouvernement et ses partenaires estiment que les conditions sont réunies pour cela. Pour Zagadou Paulin, il apparaît évident qu'il sera difficle d'organiser ces élections avant la date du 29 novembre 2009. Qu'elles se tiennent le 29 novembre ou légèrement un peu plus tard, le conseiller souhaite que les Ivoiriens ne fasse plus de spéculation sur la date des élections. « Il n'est pas question de spéculer sur la date des élections. Il est question de faire en sorte que les élections se tiennent dans de bonnes conditions. » a-t-il insisté.

M. Sekongo a apprécié au cours de son point de presse, le conseil des ministres conjoint entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Cette visite de Blaise Compaoré en terre ivoirienne est le signe évident, selon lui, que la guerre est désormais loin derrière nous. « Il est clair qu'Ivoiriens et Burkinabé doivent désormais se regarder en frères et non plus en voisins. ».

De même a-t-il encouragé le Chef de l'Etat, le Premier ministre et le gouvernement à s'investir encore plus dans le chantier de l'intégration africaine. Cela contribuera, pense-t-il à améliorer le taux de croissance économique de la Côte d'Ivoire, qui se situe autour de 3,5%. Enfin le conseiller de Guillaume Soro dénonce les blocages au niveau universitaire. Il déplore le fait que les étudiants n'aient pas d'enseignants depuis la réouverture des amphithéâtres. C'est pourquoi il a invité les autorités universitaires à revenir s'installer à Bouaké, puisque le redéploiement de l'administration est désormais effectif.

Allah Kouamé
Correspondant régional
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