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Société Publié le mercredi 23 septembre 2009 | Le Temps

Rentrée scolaire - Plus d`une semaine après : Des classes toujours en attente des élèves, des enseignants en observateurs passifs

Officiellement annoncée le 14 septembre dernier, la rentrée scolaire 2009-2010 n`a pas encore amorcé un envol appréciable. En tous cas, pour la capitale politique de la Côte d`ivoire, Yamoussoukro où depuis lors, les classes sont en partie vides, attendant certes des élèves, mais aussi des enseignants. En effet, l`on croyait la date du 21 septembre (lundi) favorable à l`effectivité de cette rentrée, vu l`entrée en scène des élèves de 6e et de 2nde. Mais que non. Notre visite dans certains établissements de la capitale hier, en début de matinée n`a pas produit le résultat escompté. "Nous sommes venus voir si la liste des fournitures est disponible", a laissé entendre un élève de classe de CM2, rencontré au groupe scolaire Morofè, se permettant même des jeux de billes, révélant que c`est probablement la semaine prochaine qu`il s`assure de la rentrée effective des classes. Le constat est beaucoup plus amer, au Collège Konan. Où des élèves sous le sceau de l`anonymat projettent l`effectivité des classes le 15 octobre prochain. Tout état de fait qui laisse croire que la rentrée des classes 2009-2010 semble être la rentrée la plus médiocre du système éducatif ivoirien. Malgré quelques affluences, observées au Lycée Mamie Adjoua, et des petits groupes d`élèves au Lycée scientifique de Yamoussoukro. Là-bas, les quelques élèves rencontrés n`ont pas manqué de se justifier en ces termes: " ce sont nos enseignants qui ne viennent toujours pas". interrogé, un enseignant de la clase de 4e nous a fait savoir, que les enseignants n`y sont pour rien. jetant l`anathème sur les parents d`élèves. qui refusent de libérer leurs enfants, avançant le motif économique. On se rappelle à l`annonce de cette rentrée scolaire, que des parents d`élèves avaient exprimé leur désapprobation face à la date du 14 septembre. Pour eux, le ministre de l`Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, impose une date, non sans poser le diagnostic des résultats précédents, jugés "très catastrophiques".

Toussaint N`Gotta
correspondant régional
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