En battant le Maroc (2-1), samedi en demi-finale du tournoi de football des 6è Jeux de la Francophonie, les Eléphanteaux ont arraché leur billet pour la finale. Demain, ils retrouvent le Congo (Brazzaville).
Ils se pâment au sol. Ils sont ivres de joie. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, les rejoint sur la pelouse. Il les congratule. Il y a de la joie chez les Eléphanteaux. Ils viennent d'arracher la qualification pour la finale des 6è Jeux de la Francophonie face aux Lionceaux du Maroc (2-1), au terme d'un match très crispant. Le tenant du titre n'est pas mort. Il va défendre son trophée demain après-midi (13h GMT), au stade Rafic Hariri de Saida face au Congo, qui a éliminé le Canada (2-2, t a b 2-0). Et c'est sur cette même pelouse, que les Eléphanteaux ont rayé de la carte une très bonne équipe du Maroc. Samedi, non loin du Vieux Port Phénicien, 3.000 an avant Jésus-Christ, les jeunes venus d' Abidjan, sont très bien entrés dans le match en ouvrant le score dès la 12è minute par Lago Junior, bien décalé par Serge Déblé. Les Ivoiriens vont même se créer plusieurs occasions de but mais n'arriveront pas à se mettre à l'abri. Déblé Serge a eu la balle du 2-0 au bout du soulier à la 40è minute mais a trop ouvert son pied dans les gants de Sokhra Mohammed, le gardien Marocain. « On aurait pu faire 3-0 après 30 minutes de jeu », commente Alain Gouaméné, le coach des Eléphanteaux. Et, à quelques minutes de la fin de la première partie, les gosses d'El Haddair Mustapha reviennent au score sur penalty. Fettouhi Driss trompe Okoua Fabrice (1-1). La mi-temps intervient sur ce score. Au retour du repos, on assiste à un autre match. Les Ivoiriens n'ont plus le ballon. Ils sont dominés dans tous les compartiments. Alain Gouaméné ne tient plus sur son banc. Les minutes s'égrènent. Le sélectionneur ivoirien redessine son attaque. Il sort Déblé et Lago pour Vamouti Diomandé et Dogba Pacôme. Et c'est ce dernier qui va crucifier l'adversaire dans le temps additionnel (2-1). Le break est fait. Et les Eléphanteaux sont en finale. « La victoire de la Côte d'Ivoire est méritée. C'est vrai qu'elle a manqué de fraîcheur physique en 2è mi-temps mais l'essentiel est fait. C'est une bonne génération qui a un bon potentiel. Elle mérite de remporter ce tournoi », affirme Japhet N'Doram, l'ex-international tchadien. Ce qui est sûr, demain face au Congo, les Eléphanteaux connaissent la chanson.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Beyrouth
Ils se pâment au sol. Ils sont ivres de joie. Le ministre des Sports, Dagobert Banzio, les rejoint sur la pelouse. Il les congratule. Il y a de la joie chez les Eléphanteaux. Ils viennent d'arracher la qualification pour la finale des 6è Jeux de la Francophonie face aux Lionceaux du Maroc (2-1), au terme d'un match très crispant. Le tenant du titre n'est pas mort. Il va défendre son trophée demain après-midi (13h GMT), au stade Rafic Hariri de Saida face au Congo, qui a éliminé le Canada (2-2, t a b 2-0). Et c'est sur cette même pelouse, que les Eléphanteaux ont rayé de la carte une très bonne équipe du Maroc. Samedi, non loin du Vieux Port Phénicien, 3.000 an avant Jésus-Christ, les jeunes venus d' Abidjan, sont très bien entrés dans le match en ouvrant le score dès la 12è minute par Lago Junior, bien décalé par Serge Déblé. Les Ivoiriens vont même se créer plusieurs occasions de but mais n'arriveront pas à se mettre à l'abri. Déblé Serge a eu la balle du 2-0 au bout du soulier à la 40è minute mais a trop ouvert son pied dans les gants de Sokhra Mohammed, le gardien Marocain. « On aurait pu faire 3-0 après 30 minutes de jeu », commente Alain Gouaméné, le coach des Eléphanteaux. Et, à quelques minutes de la fin de la première partie, les gosses d'El Haddair Mustapha reviennent au score sur penalty. Fettouhi Driss trompe Okoua Fabrice (1-1). La mi-temps intervient sur ce score. Au retour du repos, on assiste à un autre match. Les Ivoiriens n'ont plus le ballon. Ils sont dominés dans tous les compartiments. Alain Gouaméné ne tient plus sur son banc. Les minutes s'égrènent. Le sélectionneur ivoirien redessine son attaque. Il sort Déblé et Lago pour Vamouti Diomandé et Dogba Pacôme. Et c'est ce dernier qui va crucifier l'adversaire dans le temps additionnel (2-1). Le break est fait. Et les Eléphanteaux sont en finale. « La victoire de la Côte d'Ivoire est méritée. C'est vrai qu'elle a manqué de fraîcheur physique en 2è mi-temps mais l'essentiel est fait. C'est une bonne génération qui a un bon potentiel. Elle mérite de remporter ce tournoi », affirme Japhet N'Doram, l'ex-international tchadien. Ce qui est sûr, demain face au Congo, les Eléphanteaux connaissent la chanson.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Beyrouth