Ils se sont déjà frottés. C'était le mercredi 30 septembre dernier à l'occasion de leur deuxième match de la poule C de ce tournoi de football des 6e jeux de la Francophonie. Le stade municipal de Beyrouth avait abrité cette rencontre qui était déjà considérée comme une finale avant la lettre. Ce jour-là, Eléphanteaux de Côte d'Ivoire et jeunes Diables rouges du Congo-Brazzaville s'étaient séparés dos-à-dos (2-2). L'enjeu de cette bataille était une ou deux places qualificatives pour les demi-finales. Effectivement, le partage du gâteau a propulsé ces deux formations au deuxième tour. Les Eléphanteaux avaient arraché la première place à leurs adversaires. Presqu'une semaine après, les deux rivaux de la poule C se retrouvent. Cette fois-ci , pour l'apothéose de la compétition. Ici, les données changent. La médaille d'or est au bout du compte. La Côte d'Ivoire est détentrice de cette médaille. Elle veut donc la conserver. A tout prix. La génération des Sery Jean-Michael, Ngossan Antoine, Deblé Serge, Lago Junior, Mansou Kouakou, Ngoran Katalin, Ngouan Ruffin, Okoua Fabrice… veut imiter sa devancière. Du coach Kouadio Georges en 2005 à Alain Gouamené, en 2009, beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Mais, l'objectif reste le même: planer sur le football des pays ayant en commun le français. Le cercle de la Francophonie tout court. Dans la catégorie des sélections nationales juniors. Le challenge est excitant. Pour ces jeunes ivoiriens qui sont dans la tenue de gagneurs depuis leur arrivée à Beyrouth. Ils sont décidés à parachever la belle aventure au bord de la Méditerranée. Face à cette situation, Gouamené sait quelle stratégie mettre en place pour contrer son adversaire. Tactiquement. Depuis la nuit de la qualification, le technicien ivoirien ne fait que visionner l'image des Congolais. Il ne dort presque plus. Ses collaborateurs y compris. Ils s'enferment dans sa chambre 214. Au Bâtiment D du Campus universitaire du Liban transformé pour la circonstance en village francophone. L'heure est à la méditation. " Jouer contre une équipe deux fois de suite en une semaine est certes bien, mais, pas aisé. Nous sommes obligés de gagner cette finale. Avec l'aide de Dieu, nous allons réussir.", lance Aïdara Soiliho, le coach adjoint des Eléphanteaux.
Du côté congolais, la grande joie après la difficile qualification aux tirs au but (5-4, temps réglementaire: 2-2) contre le Canada a fait place à la concentration. Le coach Mankou Jean-Eloi sait que rien ne sera facile ce mardi face aux Ivoiriens. Mais, à Brazzaville, ce défi est plus qu'excitant. En tout cas, Ngavouka Pato, Malonga Lemina Amour et autres ne veulent pas rater le train de la victoire. Le débat est donc ouvert.
J.C.D.
Correspondance particulière depuis Beyrouth
Du côté congolais, la grande joie après la difficile qualification aux tirs au but (5-4, temps réglementaire: 2-2) contre le Canada a fait place à la concentration. Le coach Mankou Jean-Eloi sait que rien ne sera facile ce mardi face aux Ivoiriens. Mais, à Brazzaville, ce défi est plus qu'excitant. En tout cas, Ngavouka Pato, Malonga Lemina Amour et autres ne veulent pas rater le train de la victoire. Le débat est donc ouvert.
J.C.D.
Correspondance particulière depuis Beyrouth
