Le Syndicat national de l'Enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci) a fait, hier lundi 5 octobre 2009, sa rentrée syndicale à la faveur de la journée mondiale des enseignants à Dabou. A cette occasion, les acteurs de l'enseignement Primaire public ont écouté Assoumou Kabran, directeur des Ressources humaines du ministère de l'Educatioin nationale, représentant le ministre Gilbert Bleu Lainé, qui a développé le thème : "Investir sur les enseignants pour bâtir l'avenir, maintenant". Le conférencier a, d'ailleurs, invité les instituteurs à une position de dynamisme parce que l'école est un bien commun où est prônée l'excellence. Cependant, il a tiré à boulets rouges sur les autorités compétentes face à quelques problèmes liés au niveau de recrutement et la formation du Cafop. "La formation du Cafop est insuffisante", a-t-il relevé. Aussi s'est-il appesanti sur la formation continue des enseignants et la dotation des établissements en matériels pédagogiques qui constituent, selon lui, le gage d'une école de qualité. "Une école de qualité repose sur des enseignants de qualité. Et cela a un coût", a fait savoir le conférencier. Avant lui, le camarade Gnélou Paul, secrétaire général du Sneppci, a rappelé le fondement de la célébration de ladite journée depuis 1994, le 5 octobre chaque année. Elle commémore l'anniversaire de la signature de la recommandation Unesco/Oit concernant la condition du personnel enseignant en 1966. Par ailleurs, il s'est réjoui de la signature du décret N° 2009-208 du 29 juin 2009 portant fixation des échelles de traitement des fonctionnaires enseignants des emplois du secteur Education et Formation. Et de poursuivre en demandant au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, de sortir les enseignants de la pauvreté. "Nous attendons les dividendes indiciaires du profil de carrière du personnel enseignant nés de la volonté du chef de l'Etat d'aider les fils et filles de Côte d'Ivoire à réussir leur insertion sociale", a-t-il dit.
Morgan Ekra
Morgan Ekra