“L'Afrique doit être considérée comme un partenaire, et ne doit pas être marginalisée " : telle était la déclaration en Septembre 2009, du directeur du département des affaires économiques de l'Union africaine (UA), l'Ivoirien René N'Guetta Kouassi, sur TV5. Evoquant la réforme du G20, transformé en " forum de coopération économique international ", lors du sommet de Pittsburg, il a indiqué qu'" il y a des erreurs à corriger pour que la voix de l'Afrique soit entendue dans le concert des nations ". Ce que notre frère a oublié, c'est qu'aujourd'hui dans le concert des nations, " on compte parce qu'on pèse ". Ce ne sont pas non plus les incantations de M. Ping rappelant que "L'Afrique c'est dix fois l'Europe" qui changeront la configuration des choses. Ce dernier a dénoncé l'absence de pays africains à la table des chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Washington. "Certes, il y avait l'Afrique du Sud. Mais l'Afrique du Sud représentait les pays émergents, comme l'Inde et la Chine, et non les pays en voie de développement", a-t-il estimé. Il a exigé de la communauté internationale que l'Afrique soit désormais associée aux décisions qui engageraient son destin.
Le véritable problème c'est que la participation africaine à l'économie mondiale est infime. Le continent joue un seul rôle depuis la période coloniale : mettre à la disposition des pays riches des matières premières qui alimentent leurs usines et qui font tourner l'économie mondiale. Le jour où les pays africains transformeront les matières premières bradées aux occidentaux et où ils vont les concurrencer sur le marché international, alors ce sera le déclenchement d'un processus d'indépendance.
A suivre
Séraphin PRAO
Docteur en économie monétaire, diplômé de l'Université Pierre Mendès France de Grenoble
Spécialiste des Pays Africains de la Zone Franc,
Président du MLAN
Le véritable problème c'est que la participation africaine à l'économie mondiale est infime. Le continent joue un seul rôle depuis la période coloniale : mettre à la disposition des pays riches des matières premières qui alimentent leurs usines et qui font tourner l'économie mondiale. Le jour où les pays africains transformeront les matières premières bradées aux occidentaux et où ils vont les concurrencer sur le marché international, alors ce sera le déclenchement d'un processus d'indépendance.
A suivre
Séraphin PRAO
Docteur en économie monétaire, diplômé de l'Université Pierre Mendès France de Grenoble
Spécialiste des Pays Africains de la Zone Franc,
Président du MLAN