Avec l’expérience des années précédentes, les bacheliers de 2009 veulent être vigilants. Nombreux sont ceux qui pensent que les nouvelles filières sont très prometteuses.
En 30 minutes, son dossier a été bouclé. Boris Opeli vient de finir sa pré-inscription des grandes écoles. Venu de Daloa, la ville où il a obtenu le bac, ce jeune homme est impatient de commencer les cours. Il est très heureux de pouvoir être compté parmi les étudiants de l’année 2009-2010. Habillé en un jean coupé et un képi sur la tête, il a opté pour la filière électro-biomédicale. Les pré-inscriptions des grandes écoles en Côte d’Ivoire ont démarré depuis le lundi 5 octobre. Elles prendront fin le vendredi 23 octobre. Ce 12 octobre au cours castaing où elles se déroulent au plateau. L’affluence est grande. Les bacheliers venus d’horizons divers se bousculent pour pouvoir acheter la fiche de pré-inscription. Dans cette ambiance bonne enfant, la crainte se lit dans leurs visages. Le seul motif. La peur de ne pas être retenu comme c’est le cas pour certains chaque année. Cette peur amène certains à choisir des filières qui, selon eux, ne sont pas assez connues. C’est le cas pour Boris. En venant au cours Castaing, il n’avait qu’un seul choix. L’électro-biomédicale. « C’est une nouvelle filière. Elle n’est pas assez connue. C’est sûr que les étudiants qui y optent vont être retenus », Soutient-il. Elise Kouamé est sur les lieux depuis 8 heures. Cette jeune fille qui depuis le lycée rêvait de faire la comptabilité a changé de choix. « Il faut tenir compte des réalités du terrain. De plus en plus, les bacheliers ont du mal à être orienté. On ne se jette plus dans les filières n’importe comment », cogite-elle. Elle trouve que les nouvelles filières sont porteuses d’emplois. Elles sont adaptées aux évolutions de l’offre. A cet effet, elle a choisi le Brevet de technicien supérieur (Bts) option agriculture tropicale. Les conseillers d’orientation sont présents pour aider les nouveaux bacheliers à faire leurs choix. L’un d’entre eux, Désirée, témoigne de la difficulté de ces jeunes à faire leur choix. « Certains choisissent des filières dont ils n’ont aucune information. Ils ont peur de ne pas être orientés. Par contre, certains sont très confiants dans leur choix ». « Un guide des étudiants des grandes écoles est remis aux postulants pour leur permettre de faire aisément leur choix », ajoute-t-il. Abou Traoré, jeune bachelier, capte ses amis par ses propos. Arrêté au milieu d’eux, son auditoire est très attentif. Il donne des explications sur le déroulement des pré-inscriptions. Il vient de terminer la sienne. A l’entendre, on le prendrait pour un conseiller d’orientation. Ayant opté pour le Bts chimie contrôle et qualité, pour lui, cette filière est très prometteuse. « J’ai eu des aînés qui m’ont beaucoup instruit sur les différents choix à faire. Je ne fais qu’aider mes amis à ne pas faire des choix qu’ils regretteront un jour », souligne-t-il.
Soro Sita (Stagiaire)
En 30 minutes, son dossier a été bouclé. Boris Opeli vient de finir sa pré-inscription des grandes écoles. Venu de Daloa, la ville où il a obtenu le bac, ce jeune homme est impatient de commencer les cours. Il est très heureux de pouvoir être compté parmi les étudiants de l’année 2009-2010. Habillé en un jean coupé et un képi sur la tête, il a opté pour la filière électro-biomédicale. Les pré-inscriptions des grandes écoles en Côte d’Ivoire ont démarré depuis le lundi 5 octobre. Elles prendront fin le vendredi 23 octobre. Ce 12 octobre au cours castaing où elles se déroulent au plateau. L’affluence est grande. Les bacheliers venus d’horizons divers se bousculent pour pouvoir acheter la fiche de pré-inscription. Dans cette ambiance bonne enfant, la crainte se lit dans leurs visages. Le seul motif. La peur de ne pas être retenu comme c’est le cas pour certains chaque année. Cette peur amène certains à choisir des filières qui, selon eux, ne sont pas assez connues. C’est le cas pour Boris. En venant au cours Castaing, il n’avait qu’un seul choix. L’électro-biomédicale. « C’est une nouvelle filière. Elle n’est pas assez connue. C’est sûr que les étudiants qui y optent vont être retenus », Soutient-il. Elise Kouamé est sur les lieux depuis 8 heures. Cette jeune fille qui depuis le lycée rêvait de faire la comptabilité a changé de choix. « Il faut tenir compte des réalités du terrain. De plus en plus, les bacheliers ont du mal à être orienté. On ne se jette plus dans les filières n’importe comment », cogite-elle. Elle trouve que les nouvelles filières sont porteuses d’emplois. Elles sont adaptées aux évolutions de l’offre. A cet effet, elle a choisi le Brevet de technicien supérieur (Bts) option agriculture tropicale. Les conseillers d’orientation sont présents pour aider les nouveaux bacheliers à faire leurs choix. L’un d’entre eux, Désirée, témoigne de la difficulté de ces jeunes à faire leur choix. « Certains choisissent des filières dont ils n’ont aucune information. Ils ont peur de ne pas être orientés. Par contre, certains sont très confiants dans leur choix ». « Un guide des étudiants des grandes écoles est remis aux postulants pour leur permettre de faire aisément leur choix », ajoute-t-il. Abou Traoré, jeune bachelier, capte ses amis par ses propos. Arrêté au milieu d’eux, son auditoire est très attentif. Il donne des explications sur le déroulement des pré-inscriptions. Il vient de terminer la sienne. A l’entendre, on le prendrait pour un conseiller d’orientation. Ayant opté pour le Bts chimie contrôle et qualité, pour lui, cette filière est très prometteuse. « J’ai eu des aînés qui m’ont beaucoup instruit sur les différents choix à faire. Je ne fais qu’aider mes amis à ne pas faire des choix qu’ils regretteront un jour », souligne-t-il.
Soro Sita (Stagiaire)
