10H20 minutes, ce lundi 12 octobre 2009. Nous sommes au Centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou. visiblement, la vétusté des bâtiments laisse comprendre que depuis les années 70, ils n’ont reçu aucune couche de peinture. Cette face externe du CHR de Bondoukou est nettement à l’image de la situation sanitaire dans la cité aux Mille Mosquées. En effet, s’il y a une situation qui préoccupe énormément la population de Bondoukou, c’est bien l’importante question de la santé. Les centres de santé du département sont aujourd’hui confrontés à d’énormes difficultés. Celles-ci sont, dans un premier temps, liées au manque d’équipements adéquats. En effet, Bondoukou fait aujourd’hui partie des rares villes ivoiriennes qui n’ont pas d’ambulance. Celle offerte au CHR par le Conseil général, au début de la crise militaro-politique du 19 septembre 2002, s’est retrouvée sur câle après un accident de circulation, il y a de cela deux ans. Il en est de même pour la seule ambulance de l’ancienne sous-préfecture de Sandégué (devenue département il ya seulement un an). Garé depuis belle lurette dans la cour de l’hôpital de Sandégué, l’engin est aujourd’hui atteint par la rouille. Difficile donc pour les malades de cette localité d’être transférés sur le centre régional de Bondoukou. A ce problème d’ambulance, s’ajoute celui du manque de motos pour les infirmiers et agents de vaccination chargés de sillonner les zones rurales dans le département.
Comme seconde difficulté majeure, le système sanitaire du département de Bondoukou, selon nos sources, présente une véritable insuffisance des services spécialisés. Et comme exemple frappant, le CHR que nous avons visité, hier dans la matinée, ne compte point en son sein des services aussi importants que l’ORL (Oto-rhino-laryngologie) ou encore l’Ophtalmologie. Ce qui signifie que les malades souffrant de cas graves maux d’oreille, de nez, de gorge et des yeux ne peuvent pas bénéficier de soins à Bondoukou. Selon une source proche de la Direction régionale de santé dans la région du Zanzan, ces cas, une fois présentés, sont directement évacués, soit sur Abengourou soit sur Abidjan.
Et enfin, comme troisième problème auquel est confronté le système sanitaire du département de Bondoukou, il y a le manque de personnel soignant. Cette situation est d’autant plus grave que plusieurs centres de santé, construits il y a des années, restent toujours fermés. C’est le cas des centres de santé communautaire de Kpana, Madam, Séréoudé, Bandolé, Massadougou et Awahikro.
Dans ces localités du département de Bondoukou, les populations attendent toujours que l’Etat se décide enfin à mettre fin à leur calvaire. Cela, en déployant le personnel médical et les équipements qu’il faut.
DS
Comme seconde difficulté majeure, le système sanitaire du département de Bondoukou, selon nos sources, présente une véritable insuffisance des services spécialisés. Et comme exemple frappant, le CHR que nous avons visité, hier dans la matinée, ne compte point en son sein des services aussi importants que l’ORL (Oto-rhino-laryngologie) ou encore l’Ophtalmologie. Ce qui signifie que les malades souffrant de cas graves maux d’oreille, de nez, de gorge et des yeux ne peuvent pas bénéficier de soins à Bondoukou. Selon une source proche de la Direction régionale de santé dans la région du Zanzan, ces cas, une fois présentés, sont directement évacués, soit sur Abengourou soit sur Abidjan.
Et enfin, comme troisième problème auquel est confronté le système sanitaire du département de Bondoukou, il y a le manque de personnel soignant. Cette situation est d’autant plus grave que plusieurs centres de santé, construits il y a des années, restent toujours fermés. C’est le cas des centres de santé communautaire de Kpana, Madam, Séréoudé, Bandolé, Massadougou et Awahikro.
Dans ces localités du département de Bondoukou, les populations attendent toujours que l’Etat se décide enfin à mettre fin à leur calvaire. Cela, en déployant le personnel médical et les équipements qu’il faut.
DS