Réflexion des femmes de medias dans la lutte contre les violences faites aux femmes - Plaidoyer des femmes de médias pour la promotion du genre

Les femmes de médias sont en réflexion pour leur propre promotion et surtout pour s'approprier la lutte contre les violences basées sur le genre.

Mme Coulibaly Fanta du ministère de la famille, de la femme et des affaires sociales, Directrice du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, a ouvert hier jeudi 15 octobre, dans un hôtel de la place sis au plateau, et cela, en l'absence du ministre Jeanne Peuhmond dudit ministère, les travaux de la journée de réflexion des femmes de média dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a soutenu qu'en matière de violence, le réseau de l'information doit être privilégié. Parce que " quoi qu'on puisse faire sur le terrain en matière de sensibilisation et d'actions a-t-elle indiqué, si ses actions ne sont pas relayées par les médias, elles resteront lettres mortes". Pour Mme Coulibaly Fanta, la communication est à la base donc de tout ce qui a été entrepris jusque-là, en matière de lutte contre les violences basées sur le genre. Parce que, le comité fait de la sensibilisation, de l'information et de l'éducation pour un changement de comportement, a-t-elle poursuivi. Mme la Directrice a, à cet effet, souhaité que l'implication des médias soit effective afin d'atteindre l'objectif qui leur a été assigné et qui consiste à la sensibilisation de la population. Quant à Mme Véronique Ossohou-Koné, de l'international Rescue Committee, manager de ladite structure, cette journée de réflexion faite en partenariat avec le ministère et les différents organes de presse représentés, consiste à entamer les relations de travail. Selon Mme Véronique Ossouhou, lorsque les réflexions aborderont le volet des 16 jours d'activisme célébrés tous les 25 novembre de chaque année, pour fédérer leurs actions pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. L'objectif visé par cette journée de réflexion est donc d'impliquer davantage les femmes des médias dans la lutte contre les violences basées sur les genres. Faut-il noter que cette journée va permettre aux femmes de s'approprier l'esprit de la commémoration des 16 jours d'activismes sur la violence faites aux femmes et de discuter de stratégies et d'actions à élaborer pour la promotion des droits de la femme. A la fin de cette journée, les femmes des médias doivent parvenir à s'engager à faire la promotion des droits de la femme dans les différentes rédactions.

Jean Baptiste Essis
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