La présence du Rombo de Kpouèbo au championnat d'Afrique des clubs champions qui démarre aujourd'hui ne saurait cacher les énormes difficultés financières que rencontre l'équipe championne de handball. Une situation qui pourrait faire jeter l'éponge à son entraîneur, Mme Akpa Julienne. Avant son départ, l'ex internationale handballeuse a accepté de faire l'état des lieux de son club.
Quel est l'état des lieux avant votre départ pour Yaoundé. ?
Notre préparation s'est déroulée assez difficilement. Faute de moyens financiers. Le président Dicko Souleymane ne faisant pas de signe, j'ai dû moi-même, mettre la main à la poche pour permettre à mes filles de tenir le coup. Nous avions eu deux séances d'entraînement par semaine. Ce qui n'était d'ailleurs pas assez pour une équipe partant pour une coupe africaine. Néanmoins, les filles se ne laissent pas intimider .Elles ont bossé avec le cœur et la détermination.
L'équipe du Rombo serait -elle dans la rue ?
Le Rombo est pratiquement dans la rue .Le président Dicko étant malade, il dirige quand il peut. Souvent, il refuse de prendre un coup de fil. J'avoue que les choses ne sont pas faciles. Je me demande s'il ne faut pas arrêter .En tout cas, après ce championnat d'Afrique, il est sûr que je vais jeter l’éponge. Ça ne sert à rien de souffrir tout le temps. Curieusement, c'est quand on souffre qu'on gagne. On pouvait trouver comme ailleurs des sociétés de la place pour aider nos clubs. Je lance ce cri du cœur à tous les acteurs sportifs et particulièrement à ceux qui aiment le handball pour aider le Rombo. Je sais qu'il fait déjà beaucoup. Cependant, je demande au ministre Banzio de se pencher sur le cas de Rombo. Qu'est-ce qu'on peut demander à des athlètes quand ils savent que rien n'est au bout de l'effort .Je pense que s'il y a quelque chose pour booster ces filles, elles sont capables de soulèver des montagnes. Permettez- que je remercie M Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football pour son soutien constant au club. C'est lui qui nous a aidées pour les phases finales de la coupe nationale.
Les difficultés que vous avez rencontrées ne vont -elles pas avoir une incidence négative sur le rendement de vos filles lors de ce championnat d'Afrique ?
Moi, je prie beaucoup et je demande à Dieu de donner de l'énergie et de la détermination à mes filles. Dieu va nous épargner des obstacles qui pourraient entraver notre objectif. Mes filles se battront avec détermination et foi à cette compétition. Nous possédons des joueuses habituées à ce genre de situation et qui ont l'expérience des coupes africaines.
Entretien réalisé par De Bouaffo
Quel est l'état des lieux avant votre départ pour Yaoundé. ?
Notre préparation s'est déroulée assez difficilement. Faute de moyens financiers. Le président Dicko Souleymane ne faisant pas de signe, j'ai dû moi-même, mettre la main à la poche pour permettre à mes filles de tenir le coup. Nous avions eu deux séances d'entraînement par semaine. Ce qui n'était d'ailleurs pas assez pour une équipe partant pour une coupe africaine. Néanmoins, les filles se ne laissent pas intimider .Elles ont bossé avec le cœur et la détermination.
L'équipe du Rombo serait -elle dans la rue ?
Le Rombo est pratiquement dans la rue .Le président Dicko étant malade, il dirige quand il peut. Souvent, il refuse de prendre un coup de fil. J'avoue que les choses ne sont pas faciles. Je me demande s'il ne faut pas arrêter .En tout cas, après ce championnat d'Afrique, il est sûr que je vais jeter l’éponge. Ça ne sert à rien de souffrir tout le temps. Curieusement, c'est quand on souffre qu'on gagne. On pouvait trouver comme ailleurs des sociétés de la place pour aider nos clubs. Je lance ce cri du cœur à tous les acteurs sportifs et particulièrement à ceux qui aiment le handball pour aider le Rombo. Je sais qu'il fait déjà beaucoup. Cependant, je demande au ministre Banzio de se pencher sur le cas de Rombo. Qu'est-ce qu'on peut demander à des athlètes quand ils savent que rien n'est au bout de l'effort .Je pense que s'il y a quelque chose pour booster ces filles, elles sont capables de soulèver des montagnes. Permettez- que je remercie M Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football pour son soutien constant au club. C'est lui qui nous a aidées pour les phases finales de la coupe nationale.
Les difficultés que vous avez rencontrées ne vont -elles pas avoir une incidence négative sur le rendement de vos filles lors de ce championnat d'Afrique ?
Moi, je prie beaucoup et je demande à Dieu de donner de l'énergie et de la détermination à mes filles. Dieu va nous épargner des obstacles qui pourraient entraver notre objectif. Mes filles se battront avec détermination et foi à cette compétition. Nous possédons des joueuses habituées à ce genre de situation et qui ont l'expérience des coupes africaines.
Entretien réalisé par De Bouaffo