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Société Publié le mardi 20 octobre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

L’IA au cœur de la cité / Le métier de bouquiniste - Une activité pourvoyeuse de revenus

La rentrée scolaire 2009-2010 a débuté le lundi 14 septembre 2009 sur toute l’entendue du territoire national. Pendant que les parents font des mains et des pieds pour la scolarisation de leurs enfants, une race de vendeurs d’ouvrages et manuels scolaires prolifère comme des champignons dans toute la capitale économique. De Yopougon-Siporex, à Port Bouët en passant par Adjamé-marché, Abobo-mairie, Plateau-Sorbonne et Treichville-Marché et Koumassi-Marché, des livres inscrits au programme dans les lycées et collèges de seconde main, des gommes, des compas, des ensembles dessinateurs, etc. vendus sur des étals loin des librairies, nourrissent des individus, qui dès l’aube, se positionnent à tous les carrefours des dix (10) communes du district d’Abidjan. On trouve de tout sur ces étaux de fortune. De passage, des jeunes gens approchent les piétons en transit, qui arborent des sacs ou autres porte-documents dans ces endroits. « S’il vous plaît, venez, on va vous donner seulement les prix ! », clamaient-ils en voulant coûte que coûte retenir les potentiels clients. Les vendeurs rencontré sur les lieux disent ne pas être inquiétés par les librairies ou autres espaces de vente d’ouvrages scolaires. « Nous faisons du social, nous savons que les parents d’élèves n’ont pas de moyens. Donc, on les aide », soutient Y. Cyriaque, bouquiniste appelé communément vendeur de ‘’livres par terre’’ à Yopougon –Siporex. Sur ce marché de vente d’ouvrage à la criée, les tarifs sont homologués. Hormis les articles scolaires achetés dans les imprimeries de la place (ensemble dessinateur, stylos, gommes, etc), les vendeurs de livres affirment s’approvisionner en rachetant à vil prix les ouvrages de certains élèves, qui viennent à eux au cours de l’année scolaire et aussi en faisant des trocs de livres. C’est ce que confirme Z. Alain dans la commune d’Adjamé-mosquée : « Pendant l’année scolaire, on achète les livres avec les élèves. Quand un élève arrive, nous savons qu’il a besoin d’argent, donc, on lui propose d’acheter son ouvrage moins cher. Avec les parents, on fait des trocs d’ouvrage ». Pour l’heure, les livres font gagner de l’argent à des individus courageux, qui se débattent comme de beaux diables pour trouver leur pitance quotidienne. N’est-ce pas qu’il n’y a pas de sot métier ?


Krou Patrick

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