Avec plus de 300 matches de championnat national dans les jambes, Djedjed Landry apparaît comme le doyen de la Ligue 1. Et ce n’est pas terminé puisqu’il compte jouer deux saisons de plus.
Le capitaine de l’Africa Sports d’Abidjan, Djedjed Gbauze Landry, est inoxydable. Si l’âge passe (il en a 32 ans aujourd’hui), le milieu de terrain reste l’un des éléments clés de son équipe car même éloigné de ses coéquipiers pour raisons de maladie (fièvre typhoïde), l’enfant de la commune de Port-Bouët garde intacte son influence dans le vestiaire. « Ça va mieux. Après des examens de sang, il s’est avéré que je souffrais d’une fièvre typhoïde. Le traitement a duré un mois et j’ai eu un autre mois de repos. Depuis trois semaines, j’ai repris les entraînements », explique-t-il de sa voix chaude. Une maladie qui a perturbé sa saison… A deux épisodes de la fin rythmée par la perte du titre et surtout la crise qui a secoué l’Africa, le vétéran se désole. « Je crois que cette crise a été de trop. Il faut arrêter avec tout cela et construire le club ensemble. Les querelles inutiles ternissent l’image de l’Africa… ». Formé au Stella-Club où il s’est d’ailleurs révélé dans les années 1993, Djedjed Landry a bourlingué. Il y a eu les escales à l’Asec, à l’Asi d’Abengourou, au Satellite Fc, au Stade d’Abidjan, à Sdv et maintenant à l’Africa. Les bons et loyaux services du joueur lui valent le respect de tous. Dirigeants, coéquipiers et supporters. Sur un terrain, c’est un vrai guide. Djedjed Landry ne se cache jamais. Mieux, il galvanise ses coéquipiers et sait leur parler. Même vieillissant, il demeure coriace. Après une quinzaine d’années à courir sur les pelouses de la Ligue 1, on pourrait penser qu’un peu de lassitude s’installe. C’est mal le connaître. Professionnel exemplaire, il avertit : « Je suis encore footballeur. Le club, le coach, mes coéquipiers et les supporters ont besoin de moi. Et j’ai encore envie de jouer durant deux années… ». Bien sûr, l’âge fait son effet. Il n’a plus ses jambes de 20 ans pour enchaîner les courses et apporter la percussion mais, Djedjed Landry s’appuie sur son expérience, son intelligence de jeu, sa science de la passe et est devenu moins belliqueux. De son avenir, le capitaine Vert et rouge indique : « J’adore le football. Et même si je raccroche les crampons un jour, je resterai dans le circuit », jure-t-il. Reste à savoir si ce sera en tant qu’entraîneur, préparateur physique ou agent de joueur ? « Je suis en train de voir… », a-t-il confessé.
Guy-Florentin Yaméogo
Le capitaine de l’Africa Sports d’Abidjan, Djedjed Gbauze Landry, est inoxydable. Si l’âge passe (il en a 32 ans aujourd’hui), le milieu de terrain reste l’un des éléments clés de son équipe car même éloigné de ses coéquipiers pour raisons de maladie (fièvre typhoïde), l’enfant de la commune de Port-Bouët garde intacte son influence dans le vestiaire. « Ça va mieux. Après des examens de sang, il s’est avéré que je souffrais d’une fièvre typhoïde. Le traitement a duré un mois et j’ai eu un autre mois de repos. Depuis trois semaines, j’ai repris les entraînements », explique-t-il de sa voix chaude. Une maladie qui a perturbé sa saison… A deux épisodes de la fin rythmée par la perte du titre et surtout la crise qui a secoué l’Africa, le vétéran se désole. « Je crois que cette crise a été de trop. Il faut arrêter avec tout cela et construire le club ensemble. Les querelles inutiles ternissent l’image de l’Africa… ». Formé au Stella-Club où il s’est d’ailleurs révélé dans les années 1993, Djedjed Landry a bourlingué. Il y a eu les escales à l’Asec, à l’Asi d’Abengourou, au Satellite Fc, au Stade d’Abidjan, à Sdv et maintenant à l’Africa. Les bons et loyaux services du joueur lui valent le respect de tous. Dirigeants, coéquipiers et supporters. Sur un terrain, c’est un vrai guide. Djedjed Landry ne se cache jamais. Mieux, il galvanise ses coéquipiers et sait leur parler. Même vieillissant, il demeure coriace. Après une quinzaine d’années à courir sur les pelouses de la Ligue 1, on pourrait penser qu’un peu de lassitude s’installe. C’est mal le connaître. Professionnel exemplaire, il avertit : « Je suis encore footballeur. Le club, le coach, mes coéquipiers et les supporters ont besoin de moi. Et j’ai encore envie de jouer durant deux années… ». Bien sûr, l’âge fait son effet. Il n’a plus ses jambes de 20 ans pour enchaîner les courses et apporter la percussion mais, Djedjed Landry s’appuie sur son expérience, son intelligence de jeu, sa science de la passe et est devenu moins belliqueux. De son avenir, le capitaine Vert et rouge indique : « J’adore le football. Et même si je raccroche les crampons un jour, je resterai dans le circuit », jure-t-il. Reste à savoir si ce sera en tant qu’entraîneur, préparateur physique ou agent de joueur ? « Je suis en train de voir… », a-t-il confessé.
Guy-Florentin Yaméogo