Sorties en masse hier, à Port-Bouët Vridi, les victimes des déchets toxiques, membres de la coordination nationale, ont, à travers un sit-in, dénoncé la gestion du dossier d’indemnisation par le cabinet juridique Leight and Co. Ces derniers accusent le cabinet londonien de manigancer en vue d’utiliser l’argent des victimes à des fins personnelles. «Le cabinet refuse de publier la liste des victimes. Il y a un flou dans la gestion de l’indemnité. Nous dénonçons également la nouvelle procédure d’indemnisation. Par exemple, pour les mineurs, on vous exige un examen de sang pour confirmer vos liens de parenté. Nous disons que c’est n’importe quoi », a dénoncé Claude Gohourou le président de la coordination. Les victimes ont décidé de voir clair dans le contenu du contrat entre Trafigura et le cabinet juridique. Ils interpellent donc les voix mieux indiquées afin de trouver une solution à ce problème qui, selon lui, risque d’avoir des conséquences fâcheuses. Claude Gohourou dit être déterminé à aller jusqu’au bout. Les victimes prévoient bientôt un autre sit-in au siège de Leight and Co si leurs préoccupations ne trouvent pas de réponses favorables.
Moïse N’Guessan
Moïse N’Guessan