Lutte contre l’ulcère de buruli/Dr Alla Kouadio Rémi, ministre de la Santé -«On peut guérir l’ulcère de buruli en 8 semaines »

L’ulcère de buruli connaît de plus en plus une propension que l’Etat Ivoirien entend enrayer. C’est dans cette optique que le ministre de la santé Dr Allah Kouadio a signé un protocole d’accord de lutte contre cette endémie avec l’ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire.

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique vient d’avoir un partenaire dans sa lutte contre l’ulcère de buruli. En effet, son premier responsable, Dr Allah Kouadio Rémi, a signé avec l’ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire, Park Yoon-June, un projet de lutte contre cette maladie. Par cet accord, la Corée s’engage à approvisionner, en équipement médical, 160 centres de santé et 36 districts sanitaires de la Côte d’Ivoire. Le Dr Allah Kouadio Rémi s’est dit heureux car ce partenariat va dans le sens de la vision du gouvernement notamment améliorer la santé des populations qui est menacée par l’ulcère de buruli. «Le gouvernement a décidé de tuer l’ulcère de buruli. Cette décision est basée sur la gratuité des soins car ceux-ci sont onéreux et la paupérisation est galopante. Nous misons aussi sur le dépistage précoce et on peut maintenant guérir l’ulcère de buruli en 8 semaines. La Côte d’Ivoire est aidée dans sa lutte contre l’ulcère de buruli par plusieurs structures et maintenant la Corée s’inscrit sur cette liste, à qui nous disons infiniment merci», s’est-il réjoui. L’ambassadeur a précisé à sa suite que cet accord marquait le départ de la collaboration entre la Corée et la Côte d’Ivoire. «Au-delà de ce projet, ce qui importe pour nous, c’est la démonstration de notre attachement à votre pays en tant que pays ami. (…) L’essentiel, c’est notre volonté de partager les fruits de notre développement avec nos amis. Nous pensons que la valeur des stratégies que nous développons pour aider nos amis, les Ivoiriens, sera bientôt perçue et appréciée», a-t-il déclaré. Le directeur coordonnateur du Programme national de lutte contre l’ulcère de Buruli s’est satisfait de cet accord. «C’est un projet qui vise à renforcer le programme sanitaire. Cet protocole qui a été signé va relever le niveau de la prise en charge de l’ulcère de buruli en Côte d’Ivoire», a certifié le Pr Assé Henri.

Napargalè Marie