Des problèmes peuvent survenir au cours du développement de votre enfant. Ils sont d’origines diverses et se présentent sous plusieurs formes. Les plus bénins se corrigent sans qu’on ait à intervenir ; pour les troubles plus sérieux, des centres spécialisés existent.
« Le développement psychomoteur commence dans la vie intra utérine. L’enfant a besoin d’être en bon état de santé dans le ventre de sa mère. La qualité de la relation mère-fœtus, joue sur la qualité de développement », Docteur Marguerite Diawar Té Bonlé.
L’enfant peut contracter des maladies dans le ventre de la maman qui peuvent expliquer plus tard un trouble au niveau psychomoteur. Ces maladies sont de divers ordres. Elles peuvent être infectieuses, nutritionnelles (une maman qui ne mange pas bien). Il peut aussi s’agir des causes affectives. Une mère stressée en permanence pendant sa grossesse peut avoir un impact négatif sur son enfant. Il y a également la qualité de l’accouchement. Un travail trop long, un accouchement difficile peuvent avoir un impact sur le cerveau de l’enfant. Or nous savons que les cellules nerveuses, une fois atteintes ne se régénèrent plus ».
En ce qui concerne l’instabilité psychomoteur de l’enfant (enfant turbulent), il faut savoir que pendant le développement de l’enfant, il y a des périodes où l’enfant est très instable. C’est une instabilité physiologique donc normale. A partir de deux ans et demi jusqu’à quatre ans, il touche à tout, bouge beaucoup, ‘’il est têtu’’ ; c’est une phase normale de développement. Quant aux troubles du langage, il peut y avoir des retards simples. A partir du moment où l’enfant n’a pas encore 3 ans ou 4 ans, s’il comprend ce qu’on lui dit, s’il arrive à exprimer ses besoins d’une certaine façon, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Il s’agit là d’un retard simple qui va se corriger. Pour les cas de bégaiement, il peut s’agir de bégaiement physiologique, héréditaire ou par imitation. Dans ce dernier cas, c’est lorsqu’il y a dans l’entourage proche de l’enfant une personne qui bégaie. C’est pourquoi les parents ne devraient pas dramatiser, si l’enfant n’a pas encore dépassé 4 ans. Sinon, il peut y avoir risque de fixation sur le symptôme.
Selon les conseils du Docteur Marguerite Diawar Té Bonlé « être mère c’est inné. Toutes les femmes ont des compétences de mère de façon naturelle. Mais les mamans doivent s’informer, se renseigner sur l’évolution de leur enfant afin d’éviter de dramatiser des symptômes passagers, au risque de les fixer ».
En Côte d’ivoire, des institutions sont spécialisées dans la prise en charge des troubles psychomoteurs de l’enfant ; parmi eux, le centre de guidance de la petite enfance. Situé dans l’enceinte de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) à Adjamé ,c’est un service qui travaille de façon ambulatoire, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’hospitalisation. Les enfants y vont en consultation et repartent chez eux une fois la consultation terminée.
Bertin N’GUESSAN
« Le développement psychomoteur commence dans la vie intra utérine. L’enfant a besoin d’être en bon état de santé dans le ventre de sa mère. La qualité de la relation mère-fœtus, joue sur la qualité de développement », Docteur Marguerite Diawar Té Bonlé.
L’enfant peut contracter des maladies dans le ventre de la maman qui peuvent expliquer plus tard un trouble au niveau psychomoteur. Ces maladies sont de divers ordres. Elles peuvent être infectieuses, nutritionnelles (une maman qui ne mange pas bien). Il peut aussi s’agir des causes affectives. Une mère stressée en permanence pendant sa grossesse peut avoir un impact négatif sur son enfant. Il y a également la qualité de l’accouchement. Un travail trop long, un accouchement difficile peuvent avoir un impact sur le cerveau de l’enfant. Or nous savons que les cellules nerveuses, une fois atteintes ne se régénèrent plus ».
En ce qui concerne l’instabilité psychomoteur de l’enfant (enfant turbulent), il faut savoir que pendant le développement de l’enfant, il y a des périodes où l’enfant est très instable. C’est une instabilité physiologique donc normale. A partir de deux ans et demi jusqu’à quatre ans, il touche à tout, bouge beaucoup, ‘’il est têtu’’ ; c’est une phase normale de développement. Quant aux troubles du langage, il peut y avoir des retards simples. A partir du moment où l’enfant n’a pas encore 3 ans ou 4 ans, s’il comprend ce qu’on lui dit, s’il arrive à exprimer ses besoins d’une certaine façon, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Il s’agit là d’un retard simple qui va se corriger. Pour les cas de bégaiement, il peut s’agir de bégaiement physiologique, héréditaire ou par imitation. Dans ce dernier cas, c’est lorsqu’il y a dans l’entourage proche de l’enfant une personne qui bégaie. C’est pourquoi les parents ne devraient pas dramatiser, si l’enfant n’a pas encore dépassé 4 ans. Sinon, il peut y avoir risque de fixation sur le symptôme.
Selon les conseils du Docteur Marguerite Diawar Té Bonlé « être mère c’est inné. Toutes les femmes ont des compétences de mère de façon naturelle. Mais les mamans doivent s’informer, se renseigner sur l’évolution de leur enfant afin d’éviter de dramatiser des symptômes passagers, au risque de les fixer ».
En Côte d’ivoire, des institutions sont spécialisées dans la prise en charge des troubles psychomoteurs de l’enfant ; parmi eux, le centre de guidance de la petite enfance. Situé dans l’enceinte de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) à Adjamé ,c’est un service qui travaille de façon ambulatoire, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’hospitalisation. Les enfants y vont en consultation et repartent chez eux une fois la consultation terminée.
Bertin N’GUESSAN
