Un cochon sale est un cochon sain. Si, si ! Une étude menée sur des porcelets en Ecosse, révèle que le fait de vivre dans un environnement sale dès leur plus jeune âge, favoriserait le développement de « bonnes bactéries ».
A l’âge adulte, ces porcs ont un système immunitaire particulièrement bien armé. Beaucoup mieux en fait, que celui de porcs ayant grandi en milieu confiné – pour les besoins de l’étude – et dans un environnement aseptisé. Leur intestin produit 90% de bonnes bactéries – contre moins de 70% chez les porcs « propres ». Surtout des lactobacilles, particulièrement efficaces contre les troubles intestinaux et les bactéries pathogènes, salmonelles et colibacilles par exemple.
Les porcs qui ont vécu depuis toujours dans la saleté produisent également, davantage de lymphocytes T. Ils sont aussi, moins sujets aux réactions allergiques. Les porcs élevés dans un environnement protégé en revanche, sont plus exposés aux réactions inflammatoires et à une élévation anormale du taux de cholestérol…
Les vertus de la saleté seraient-elles enfin démontrées ? De là à tirer des plans sur la comète et à étendre ces résultats à l’homme, il y a un pas… que les scientifiques hésitent encore à franchir. Le Dr Denise Kelly, co-auteur de cette étude, ne l’exclut pas : les mêmes bactéries se développent chez l’homme et chez le porc, et la taille de leurs organes est assez semblable, convient-elle. Mais il faudra de nouvelles études malgré tout, pour savoir si c’est du lard… ou du cochon !
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A l’âge adulte, ces porcs ont un système immunitaire particulièrement bien armé. Beaucoup mieux en fait, que celui de porcs ayant grandi en milieu confiné – pour les besoins de l’étude – et dans un environnement aseptisé. Leur intestin produit 90% de bonnes bactéries – contre moins de 70% chez les porcs « propres ». Surtout des lactobacilles, particulièrement efficaces contre les troubles intestinaux et les bactéries pathogènes, salmonelles et colibacilles par exemple.
Les porcs qui ont vécu depuis toujours dans la saleté produisent également, davantage de lymphocytes T. Ils sont aussi, moins sujets aux réactions allergiques. Les porcs élevés dans un environnement protégé en revanche, sont plus exposés aux réactions inflammatoires et à une élévation anormale du taux de cholestérol…
Les vertus de la saleté seraient-elles enfin démontrées ? De là à tirer des plans sur la comète et à étendre ces résultats à l’homme, il y a un pas… que les scientifiques hésitent encore à franchir. Le Dr Denise Kelly, co-auteur de cette étude, ne l’exclut pas : les mêmes bactéries se développent chez l’homme et chez le porc, et la taille de leurs organes est assez semblable, convient-elle. Mais il faudra de nouvelles études malgré tout, pour savoir si c’est du lard… ou du cochon !
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