Après quelques mois de silence, le président du Conasfor, Evariste Méambly, a fait le point de la recherche de moyens pour le déploiement de hommes du Cci et invité les Ivoiriens à faire comme lui.
“ C'est dans le partage de nos problèmes que nous allons obtenir leurs solutions", a signifié le mercredi dernier, 28 octobre 2009, Evariste Méambly, président du Comité national de soutien aux forces de réunification (Conasfor) au cours d'un entretien télévisé sur la 1ère Chaîne de la Rti, avec Mambo Abbé. L'émission de 26 minutes, diffusée à 20h 54 après le journal télévisé, a abordé les grandes questions touchant la mission du Conasfor. Il s'agit globalement de la problématique du déploiement intégral des 8000 gendarmes et policiers du Centre de commandement intégré (Cci) sur toute l'étendue du territoire national avant les élections. Selon le président du Conasfor, l'Etat a besoin de 11 milliards pour financer cette opération. Mais vu les autres fronts où il est sollicité, l'Etat a du mal à assumer cette responsabilité. C'est pourquoi, les opérateurs économiques et la population doivent l'aider à financer la sécurité de notre processus de paix, qui relève de notre souveraineté : "Les Ivoiriens doivent s'approprier le processus de sortie de crise (…) En payant 1000 F ou plus, ils participent à la mise en place des conditions de la paix, où les investissements économiques seront saufs, de sorte que les opérateurs économiques soient encouragés à exercer." Pour lui, la paix a un prix comme la guerre. Et que le temps est venu de payer le prix de la paix. C'est pourquoi, lui-même n'a pas hésité à donner 100 millions de Fcfa à l'Etat pour les besoins de la force mixte. Le Conasfor a déjà remis 215 millions de Fcfa et du matériel d’une valeur de 45 millions au ministre de la Défense pour la même cause. C'est pour la gestion rigoureuse et transparente de ces fonds que les bonnes volontés continuent de déposer, que le ministre de l'Economie et des Finances a créé une régie Conasfor. Quant au compte N° 0092010010027455000024 ouvert à la Bni, où sont déposées les contributions, Evariste Méambly a rappelé qu'il est sécurisé par trois signatures : celles des représentants du Général Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Lt-Colonel Adama Koné), du Général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des Fds (Commissaire Lt-Colonel Bouady Gérôme) et la sienne. Donnant la lumière sur des sujets, Méambly a dit que son combat et son investissement personnel dans cette opération, visent à donner à la jeunesse, des repères. Il rassure que la collecte de fonds en cours, prendra fin après le dernier rendez-vous électoral. Et invoque la solidarité africaine pour rester optimiste quant à la disposition des uns et des autres, à faire parler leurs cœurs.
Germain Séhoué
gs@yahoo.fr
05895444
“ C'est dans le partage de nos problèmes que nous allons obtenir leurs solutions", a signifié le mercredi dernier, 28 octobre 2009, Evariste Méambly, président du Comité national de soutien aux forces de réunification (Conasfor) au cours d'un entretien télévisé sur la 1ère Chaîne de la Rti, avec Mambo Abbé. L'émission de 26 minutes, diffusée à 20h 54 après le journal télévisé, a abordé les grandes questions touchant la mission du Conasfor. Il s'agit globalement de la problématique du déploiement intégral des 8000 gendarmes et policiers du Centre de commandement intégré (Cci) sur toute l'étendue du territoire national avant les élections. Selon le président du Conasfor, l'Etat a besoin de 11 milliards pour financer cette opération. Mais vu les autres fronts où il est sollicité, l'Etat a du mal à assumer cette responsabilité. C'est pourquoi, les opérateurs économiques et la population doivent l'aider à financer la sécurité de notre processus de paix, qui relève de notre souveraineté : "Les Ivoiriens doivent s'approprier le processus de sortie de crise (…) En payant 1000 F ou plus, ils participent à la mise en place des conditions de la paix, où les investissements économiques seront saufs, de sorte que les opérateurs économiques soient encouragés à exercer." Pour lui, la paix a un prix comme la guerre. Et que le temps est venu de payer le prix de la paix. C'est pourquoi, lui-même n'a pas hésité à donner 100 millions de Fcfa à l'Etat pour les besoins de la force mixte. Le Conasfor a déjà remis 215 millions de Fcfa et du matériel d’une valeur de 45 millions au ministre de la Défense pour la même cause. C'est pour la gestion rigoureuse et transparente de ces fonds que les bonnes volontés continuent de déposer, que le ministre de l'Economie et des Finances a créé une régie Conasfor. Quant au compte N° 0092010010027455000024 ouvert à la Bni, où sont déposées les contributions, Evariste Méambly a rappelé qu'il est sécurisé par trois signatures : celles des représentants du Général Bakayoko, chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Lt-Colonel Adama Koné), du Général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des Fds (Commissaire Lt-Colonel Bouady Gérôme) et la sienne. Donnant la lumière sur des sujets, Méambly a dit que son combat et son investissement personnel dans cette opération, visent à donner à la jeunesse, des repères. Il rassure que la collecte de fonds en cours, prendra fin après le dernier rendez-vous électoral. Et invoque la solidarité africaine pour rester optimiste quant à la disposition des uns et des autres, à faire parler leurs cœurs.
Germain Séhoué
gs@yahoo.fr
05895444