Des éléments des forces de défense et de sécurité ont assiégé, depuis quelques jours, la région de Bonon, suite à l’agression perpétrée contre leur collègue.
Depuis quelques jours, les populations de Bonon vivent dans la psychose de la peur. Troublés par les attaques répétées des coupeurs de route d’une part et traumatisée par la présence massive des gendarmes et des militaires venus de Daloa qui les molestent quotidiennement d’autre part, les habitants de Bonon sont désormais obligées de rester cloîtrée dans leurs concessions. Les forces de défense et de sécurité faisant, chaque soir, des rafles à partir de 19 heures. Dans cette opération, ils ont molesté un instituteur nommé N’Gonian, en service à la mission catholique. Pour protester contre cette situation, les enseignants du secondaire et du primaire ont observé un arrêt de travail de deux jours. Mais suite à la médiation du préfet de région de la Marahoué et du commandant de compagnie de Bouaflé, les grévistes ont accepté de reprendre le travail dès ce matin. Les FDS, quant à eux, ont regagné leur base dans la nuit du
mercredi 28 octobre dernier. Selon le Commandant de la brigade de gendarmerie de Bonon, la présence des FDS dans sa zone obéissait à une opération ponctuelle. Selon nos sources, cette situation est consécutive aux agressions de deux (2) des leurs en moins de deux (2) mois. Selon nos sources, le premier fait a eu lieu en septembre dernier non loin du village de Zaguiéta, une localité du canton Goman, à 18 km de Bonon. Ce jour-là, c’est le Sergent-chef de police Kambou Sansan qui était en service à Bonon, avait été attaqué et très gravement blessé au genou, ce qui a entraîné l’ablation de la rotule et une double fracture au bras. Non sans emporter son arme de dotation. A en croire la même source, il y a quelques jours, un ancien militaire de la garde du générale Guéi qui est aujourd’hui devenu acheteur de produit a été agressé par des coupeurs de route et ont emporté la somme de 13 millions de FCFA. Lui aussi a perdu son
arme dans cette attaque.
L’Adjudant Koné Siaka, en fonction à la brigade de gendarmerie de Bonon qui est encore en train de remercier Dieu pour l’avoir maintenu en vie a été, lui aussi, attaqué par des coupeurs de route dans la nuit du mardi 27 octobre dernier. L’attaque a eu lieu, selon nos sources, à Zaguiéta. Toujours selon la même source, l’Adjudant Koné qui était sur une moto que conduisait un jeune homme a été attaqué à quelques pas du village. Les bandits ont fait tomber l’engin à l’aide d’un bois qu’ils ont introduit dans la roue arrière. Dès que la moto est tombée, dit notre source, ils se sont dirigés vers l’Adjudant Koné qui était en tenue. Celui-ci, pour éviter de se faire tuer, leur a remis aussitôt son arme (un PA). Pendant ce temps, le jeune homme, lui, s’est engouffré dans la forêt et jusque-là, l’on n’a aucune nouvelle de lui. L’Adjudant Koné qui se croyait sorti d’affaire a été copieusement battu et
tailladé à coups de machettes. Abandonné dans le sang, il a été secouru par un cycliste au niveau du cimetière de la ville de Bonon. Le calme est revenu dans la ville depuis hier, mais la population qui a été encore traumatisée préfère rester pour le moment à la maison.
Ferdinand Bailly
Depuis quelques jours, les populations de Bonon vivent dans la psychose de la peur. Troublés par les attaques répétées des coupeurs de route d’une part et traumatisée par la présence massive des gendarmes et des militaires venus de Daloa qui les molestent quotidiennement d’autre part, les habitants de Bonon sont désormais obligées de rester cloîtrée dans leurs concessions. Les forces de défense et de sécurité faisant, chaque soir, des rafles à partir de 19 heures. Dans cette opération, ils ont molesté un instituteur nommé N’Gonian, en service à la mission catholique. Pour protester contre cette situation, les enseignants du secondaire et du primaire ont observé un arrêt de travail de deux jours. Mais suite à la médiation du préfet de région de la Marahoué et du commandant de compagnie de Bouaflé, les grévistes ont accepté de reprendre le travail dès ce matin. Les FDS, quant à eux, ont regagné leur base dans la nuit du
mercredi 28 octobre dernier. Selon le Commandant de la brigade de gendarmerie de Bonon, la présence des FDS dans sa zone obéissait à une opération ponctuelle. Selon nos sources, cette situation est consécutive aux agressions de deux (2) des leurs en moins de deux (2) mois. Selon nos sources, le premier fait a eu lieu en septembre dernier non loin du village de Zaguiéta, une localité du canton Goman, à 18 km de Bonon. Ce jour-là, c’est le Sergent-chef de police Kambou Sansan qui était en service à Bonon, avait été attaqué et très gravement blessé au genou, ce qui a entraîné l’ablation de la rotule et une double fracture au bras. Non sans emporter son arme de dotation. A en croire la même source, il y a quelques jours, un ancien militaire de la garde du générale Guéi qui est aujourd’hui devenu acheteur de produit a été agressé par des coupeurs de route et ont emporté la somme de 13 millions de FCFA. Lui aussi a perdu son
arme dans cette attaque.
L’Adjudant Koné Siaka, en fonction à la brigade de gendarmerie de Bonon qui est encore en train de remercier Dieu pour l’avoir maintenu en vie a été, lui aussi, attaqué par des coupeurs de route dans la nuit du mardi 27 octobre dernier. L’attaque a eu lieu, selon nos sources, à Zaguiéta. Toujours selon la même source, l’Adjudant Koné qui était sur une moto que conduisait un jeune homme a été attaqué à quelques pas du village. Les bandits ont fait tomber l’engin à l’aide d’un bois qu’ils ont introduit dans la roue arrière. Dès que la moto est tombée, dit notre source, ils se sont dirigés vers l’Adjudant Koné qui était en tenue. Celui-ci, pour éviter de se faire tuer, leur a remis aussitôt son arme (un PA). Pendant ce temps, le jeune homme, lui, s’est engouffré dans la forêt et jusque-là, l’on n’a aucune nouvelle de lui. L’Adjudant Koné qui se croyait sorti d’affaire a été copieusement battu et
tailladé à coups de machettes. Abandonné dans le sang, il a été secouru par un cycliste au niveau du cimetière de la ville de Bonon. Le calme est revenu dans la ville depuis hier, mais la population qui a été encore traumatisée préfère rester pour le moment à la maison.
Ferdinand Bailly