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Sport Publié le lundi 2 novembre 2009 | Fanion

Réalités et contraintes

Rideau. La MTN Ligue 1 a marqué hier sa 26e et dernière station. Pour chacune des 14 équipes qui forment l’élite du foot local, l’heure est immanquablement au bilan. Et comme en pareille situation, à côté de ceux qui se frottent les mains et qui jubilent, il y a naturellement ceux qui pleurent. La première catégorie se décline en deux sous-groupes d’équipes que sont les Africains qui sont au nombre de quatre (Asec, Africa, Ligue des champions ; Séwé, Issia ; Coupe de la Confédération) et les maintenus qui sont au nombre de huit (JCAT, Stella, Stade, ASCO, Bassam, SOA, Bouna et Odienne). La deuxième catégorie comprend les deux relégués (EFYM et Bingerville). Que de regrets pour ces deux-là ! Mais si pour Bingerville la messe était dite depuis longtemps, pour l’EFYM on peut parler de manque de pot. Les Ecoliers qui n’avaient besoin que d’une victoire pour rester parmi l’élite ont dû déchanter. Revenus de la L2, ils retournent donc en L2. Sans panache et sans gloire. La faute sans doute à un manque d’humilité de la part des dirigeants et des athlètes qui ont cru qu’il suffisait de pratiquer du beau football pour rester parmi l’élite. Or, celle-ci a ses réalités et ses contraintes. L’EFYM l’apprend à ses dépens. Souhaitons-lui de revenir assez vite au premier plan avec, cette fois, de meilleurs arguments.
Souhaits similaires pour Bingerville qui aura totalement déjoué cette saison après une saison 2008 exemplaire. Alternant le moins bon et le pire, l’équipe chère au président Bachir Diabaté a avancé à reculons tout au long de la compétition. Et pourtant, elle ne pratiquait pas un mauvais football. Mais, il lui appartient désormais de tirer les leçons de cette ‘’non saison’’ pour rebondir le plus vite possible. Quant au Séwé et à Issia, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas usurpé leurs places d’Africains.
Les Portuaires qui ont dû puiser dans leurs dernières ressources pour se remettre dans le sens de la marche après une série de mauvais résultats et les Indomptables qui ont dû s’agripper à leur rêve de terminer parmi les quatre premiers méritaient sans nul doute que nous leur fissions un ban. En revanche, pour l’Asec et l’Africa, habitués aux premiers rôles et aux premières loges du championnat national, il n’y a rien de nouveau. Les Mimos qui ont terminé leaders de la MTN Ligue 1 et les Aiglons, dauphins de leurs éternels rivaux, iront encore à l’assaut de l’Afrique en Ligue des Champions, la plus prestigieuse des compétitions africaines au niveau des clubs. Depuis le temps qu’ils reviennent de ces campagnes la besace vide et le moral en berne, il faut souhaiter que cette fois soit la bonne. Et qu’au moins l’un des deux fasse un parcours honorable.
Au niveau des pros ivoiriens, la bonne nouvelle est venue d’Angleterre, à Portsmouth où Aruna Dindané a fait tonner le canon, plutôt trois fois. ‘’Dangerman’’ qui avait été accablé par les critiques le week-end dernier pour avoir été maladroit face à Hull City vient donc de répondre avec la manière à ses contempteurs. Heureux Dindane qui frappe ainsi avec force à la porte de la sélection nationale. Du côté de Chelsea, lui, il n’arrête plus de marquer. Didier Drogba, c’est de lui qu’il s’agit, a encore scoré le week-end dernier face à Bolton.
‘’Dahizoko’’ qui avait promis le feu cette saison continue donc sur sa lancée. Pour le bonheur de Carlo Ancelotti, coach des Blues. Mais aussi de Vahid Halilhodzic, le sélectionneur-manager des Eléphants. Demain sera un autre jour.
Sportivement !
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