Les victimes ne sont pas d'accord avec l'arrêt du processus d'indemnisation. Elles dénoncent les manœuvres de Claude Gohourou qui, sur la base d'une décision de justice (ordonnance du séquestre N° 5992 /2009 du 21 octobre 2009), a pu empêcher le paiement des indemnisations.
Les victimes de Djibi, Génie 2000, Riviera Palmeraie, Abobo Anador, des entreprises de Vridi zone rouge et autres ont tenu des points de presse samedi et dimanche. Selon elles, Claude Gohourou a utilisé une liste de présence d'une réunion ordinaire qui s'est tenue à Adjamé et qu'il a présentée, par la suite, à la justice comme étant une liste d'assemblée générale lui donnant mandat d'agir en son nom. « Gohourou ne peut pas être le représentant d'une lutte qui a commencé depuis trois ans, alors que son association (Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire) n'existe que depuis septembre. Nous ne l'avons jamais mandaté pour agir en notre nom », a clarifié le porte-parole des représentants des victimes qui se sont réunies à la mairie d'Adjamé, Kourouma Karim. Mme Konan Banny, représentant les victimes de la Riviera Palmeraie, a indiqué que toutes les victimes ont signé individuellement les contrats avec le cabinet londonien Leigh Day and Co et que personne ne peut affirmer agir en leur nom.
Le président du Collectif des travailleurs des entreprises de Vridi zone rouge a abondé dans le même sens. Selon Joachim Gueu, Claude Gohourou n'agit pas en leur nom. Le séquestre du compte cause d'énormes préjudices. Les victimes attendent cet argent pour se soigner.
Kourouma Karim a, au nom des représentants des victimes, exigé la levée immédiate et sans condition du séquestre du compte qu'il trouve injuste et injustifié et la poursuite du paiement des indemnisations selon la procédure du cabinet d'avocats. Il demande également à l'Etat d'assurer la protection de tous les membres du cabinet Leigh Day and Co durant toute la période de paiement des indemnisations.
Adélaïde Konin
Les victimes de Djibi, Génie 2000, Riviera Palmeraie, Abobo Anador, des entreprises de Vridi zone rouge et autres ont tenu des points de presse samedi et dimanche. Selon elles, Claude Gohourou a utilisé une liste de présence d'une réunion ordinaire qui s'est tenue à Adjamé et qu'il a présentée, par la suite, à la justice comme étant une liste d'assemblée générale lui donnant mandat d'agir en son nom. « Gohourou ne peut pas être le représentant d'une lutte qui a commencé depuis trois ans, alors que son association (Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire) n'existe que depuis septembre. Nous ne l'avons jamais mandaté pour agir en notre nom », a clarifié le porte-parole des représentants des victimes qui se sont réunies à la mairie d'Adjamé, Kourouma Karim. Mme Konan Banny, représentant les victimes de la Riviera Palmeraie, a indiqué que toutes les victimes ont signé individuellement les contrats avec le cabinet londonien Leigh Day and Co et que personne ne peut affirmer agir en leur nom.
Le président du Collectif des travailleurs des entreprises de Vridi zone rouge a abondé dans le même sens. Selon Joachim Gueu, Claude Gohourou n'agit pas en leur nom. Le séquestre du compte cause d'énormes préjudices. Les victimes attendent cet argent pour se soigner.
Kourouma Karim a, au nom des représentants des victimes, exigé la levée immédiate et sans condition du séquestre du compte qu'il trouve injuste et injustifié et la poursuite du paiement des indemnisations selon la procédure du cabinet d'avocats. Il demande également à l'Etat d'assurer la protection de tous les membres du cabinet Leigh Day and Co durant toute la période de paiement des indemnisations.
Adélaïde Konin