Le Fonds mondial de solidarité ( FMS), un projet du président tunisien Ben Ali approuvé le 20 décembre 2002, à l'Assemblée générale des Nations unies, est vu comme l'une des solutions appropriées pour sotir de la crise économique qui frappe le monde. C'est ce qu'a défendu mardi, le Pr. Chedli Ayari, enseignant en économie et ancien ministre lors de la cérémonie de clôture du 21ème symposium international organisé par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique( RCD) du président Ben Ali sur le système économique, le mieux à même de garantir la stabilité et le développement dans le monde. Pour le Pr. Ayari, il faut accélérer la mise en place du FMS en tant qu'un des principaux moyens de sortir de la crise économique née l'année dernière aux Etats-Unis. Tout comme plusieurs participants, il pense qu'il faut remettre l'être humain au coeur de l'économie. Il s'agit d'un mécanisme, soutient un autre participant qui permettra de faire "du mécénat économique à l’échelle internationale pour porter secours aux pays pauvres sous forme de dons et d’appuis à différents niveaux pour qu’ils puissent atteindre un niveau respectable de développement". Pour le Pr. Ayari, cela passe par la satisfaction des besoins matériels de l'homme. C'est à dire, l'éradication ou la dimunition des maux tels que la malnutrition, la faminie, la mortalité maternelle et infantile, les maladies comme annoncé dans les Obejectifs du millénaire pour le développement (OMD). D'autant plus que selon M. Abderlwaheb Abdallah, ministre des Affaire Etrangère de la Tunisie et président de séance du symposium, "la crise a révélé les défaillances et les faiblesses du système financier international en creusant davantage la fracture entre les pays développés et ceux du tiers monde". Pour lui, cela montre qu'il faut promouvoir un développement solidaire pour annihiler les dangers qui menacent la stabilité des pays en développement. De son côté, M. Jean-Noël Guérini, président du comité général des Bouches-du-Rhône (PS-France) " le pire n'est pas derriène nous. Pour preuve, le chômage reste inflexiblement orienté vers la hausse". Comme le Pr. Ayari, M. Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales stratégiques (IRIS-France)a préconisé le retour aux valeurs morales et humaines. C'est à dire, le partage et la solidarité qui doivent selon lui, être exportés partout à travers le monde. Et ce modèle, selon plusieurs participants est en application en Tunisie par la volonté du président Ben Ali. Ce qui fait de la Tunisie, un pays modèle avec des infrastructures, des logements pour tous, des services au profit de la population, une scolarisation qui est le vivier des ressources humaines du pays et un statut de la femme tunisienne égale à l'homme dans un pays profondément adepte de l'islam modéré. Le symposium à pris fin par l'adoption de la déclaration de Ben Ali comme document de référence. Le rapport final note qu'il faut accélérer la mise en place du FMS; qu'il faut un surcroît d'efforts sur la reforme du FMI et la réhabilitation du rôle de l'Etat dans le système économique en tant que régulateur. Le rapport fait en outre ressortir la nécessité d'instaurer un partenariat solidaire entre les pays développés et les pays en voie de développement. Coulibaly Zié Oumar envoyé spécial
Économie Publié le vendredi 6 novembre 2009 | Notre Voie