Ancien international ivoirien des années 80, ancien joueur de l'Asec d'Abidjan et du Sabé de Bouna, N'Diaye Aboubacar Sékou était connu pour ses coups de tête rageurs. Celui que Kanté Boubacar avait surnommé "Hrubesh" en référence à Horst Hrubesh, ancien attaquant allemand, spécialiste des coups de tête, connaît en ce moment de véritables difficultés. Il connaît des troubles de mémoire. L'artiste ne vit plus. Il vivote. Il a beaucoup perdu de sa personnalité. A Koumassi, où il vit replié, dans la cour familiale, nous lui avons rendu visite le jeudi 22 octobre dernier.
Passé glorieux
N'Diaye Aboubacar qui a longtemps fait les beaux jours de l'Asec et du football ivoirien, revient sur ses années de gloire, ses difficultés rencontrées au cours de sa carrière de footballeur et parle de sa nouvelle vie.
Interrogé sur son nom, Sékou N'Diaye Aboubacar a indiqué que c'est le nom de son père qui s'appelait N'Diaye Sékou. Mais c'est le journaliste Kanté Boubacar qui, dit-il, lui a attribué un troisième nom, tels Youssouf Falikou Fofana, Dan Foster Kodjo, Lucien Kassy Kouadio et bien sûr moi N'Diaye Aboubacar Sékou.
N'Diaye, s'est aussi prononcé sur ses coups de tête qui lui ont valu le nom de " Hrubesh ". L'ex champion a indiqué que contrairement à ceux qui pensent que c'est avec des gris-gris qu'il réussissait, l'artiste a répondu que c'est plutôt un don.
Début fabuleux
Revenant sur le début de sa carrière de footballeur, N'Diaye a rappelé qu'elle remonte aux années 80, mais déjà entre 1973 et 1975, il avait participé à la levée de rideau d'un match de coupe d'Afrique Asec-As Niamey remporté par l'Asec (5-0). " Ce jour-là, Youssouf et moi avions volé la vedette à partenaires et adversaires et ce résultat n'est que la résultante de l'immense travail que nous abattions au quotidien à notre académie qui se trouvait où il y a l'actuelle école de gendarmerie. C'était l'époque de l'Avocat, Me Dervain, ancien président de l'Asec ".
Match inoubliable
De mémoire de football, " Hrubesh a indiqué que le match qui l'a le plus marqué c'est un certain Asec-Africa, en 1983 pour la coupe Houphouet-Boigny. C'était au temps de Simplice Zinzou. Ce Jour-là, rappelle Diaye, " l'Africa menait (2-1) et j'ai réussi, à égaliser le but aux ultimes minutes de la rencontre. Score final (2-2). A l'époque, j'étais le capitaine de l'équipe, on est allé au tir au but et l'Asec a remporté le trophée. C'est un moment inoubliable ".
Rapport avec
les encadreurs
Au niveau des encadreurs, il se souvient encore de Touré Mamadou et de Roger Ouegnin même si ce dernier l'a aujourd'hui abandonné, comme il semble l'indiquer. " Quand j'ai commencé ma maladie, je devais subir une opération, mon jeune frère Amadou est allé voir Roger Ouégnin, il m'a promis assurer les frais d'opération. Au dernier moment, il est allé en France. C'est donc Jacques Anouma qui a permis que l'opération ait lieu. Je voudrais ici à travers votre canard lui dire merci "
Au nombre des entraîneurs qui l'ont le plus marqué dans sa carrière, il retient le nom de Konan Yobouet : " il était pour nous un père. Il savait galvaniser les joueurs. Avec Yobouet, c'est le beau jeu. C'était facile avec lui parce qu'il a été lui-même joueur avant de devenir entraîneur ".
N'Diaye et ses anciens coéquipiers
S'agissant de ses rapports avec ses anciens coéquipiers, N'diaye soutient qu'il a gardé de bons rapports avec Kassy : " Vous savez Lucien est beaucoup humain, mais il fait ce qu'il peut ". A part lui, il y a Youssouf, Fallet Vilasco qui est actuellement aux Etats-Unis, qui l'appelle souvent.
De son passage au Sabé
N'Diaye Aboubacar a également parlé de son passage au Sabé de Bouna. Il dit être parti en 1993, sur proposition de Roger Ouegnin, " j'y suis resté un an ". Je n'étais pas seul là-bas, il y a avait bien d'autres partenaires avec moi mais étant là-bas, nos primes étaient payées par l'Asec. Après je suis revenu ".
Carrière professionnelle brisée
Sur la question de sa carrière professionnelle manquée. N'Diaye a soutenu qu'il devrait jouer à Nantes, en première Division française. Mais finalement par la faute de Roger Ouegnin qui était entré en conflit avec le recruteur qui était venu le chercher cela n’a pu être possible. " On peut dire que c'est lui qui a gâché ma carrière ".
De son passage en équipe nationale, N'Diaye a dit qu'il faisait partie des présélectionnés pour la CAN Côte d'Ivoire 84, malheureusement, il n'avait pas été aligné et ils ont été éliminés au premier tour. C'est en 86, en Egypte, avec Yéo Martial, comme entraîneur qu'il a été aligné.
Vie familiale
Au niveau de sa vie familiale, N'Diaye Aboubar Sékou est père de deux filles, la première (environ 20 ans) se trouve à Bingerville, chez sa mère. La deuxième, la plus petite vit en France. "Moi-même comme vous le constatez, je vis actuellement en famille dans notre cour familiale. C'est mon jeune frère N'Diaye Amadou qui travaille à la mairie de Koumassi qui me tient, sinon je ne fais rien actuellement surtout que je suis malade (il souffre d'une dépression mentale). Je mange, je fume et je dors (nous l'avons trouvé couché lorsque nous sommes arrivés le jeudi à 14 heures).
Sélection nationale
A propos de la sélection nationale conduite par le capitaine Drogba qualifiée pour la Can et le mondial 2010, l'ancien attaquant des Eléphants s'est réjoui de cette équipe et a dit qu’elle fait honneur à la Côte d'Ivoire. Toutefois il a indiqué que " non seulement les Eléphants jouent bien, mais à leur temps, il y a beaucoup d'argent dans le football. Je les encourage et je leur souhaite beaucoup de chance ".
Eugène Kouadio (Stagiaire)
Passé glorieux
N'Diaye Aboubacar qui a longtemps fait les beaux jours de l'Asec et du football ivoirien, revient sur ses années de gloire, ses difficultés rencontrées au cours de sa carrière de footballeur et parle de sa nouvelle vie.
Interrogé sur son nom, Sékou N'Diaye Aboubacar a indiqué que c'est le nom de son père qui s'appelait N'Diaye Sékou. Mais c'est le journaliste Kanté Boubacar qui, dit-il, lui a attribué un troisième nom, tels Youssouf Falikou Fofana, Dan Foster Kodjo, Lucien Kassy Kouadio et bien sûr moi N'Diaye Aboubacar Sékou.
N'Diaye, s'est aussi prononcé sur ses coups de tête qui lui ont valu le nom de " Hrubesh ". L'ex champion a indiqué que contrairement à ceux qui pensent que c'est avec des gris-gris qu'il réussissait, l'artiste a répondu que c'est plutôt un don.
Début fabuleux
Revenant sur le début de sa carrière de footballeur, N'Diaye a rappelé qu'elle remonte aux années 80, mais déjà entre 1973 et 1975, il avait participé à la levée de rideau d'un match de coupe d'Afrique Asec-As Niamey remporté par l'Asec (5-0). " Ce jour-là, Youssouf et moi avions volé la vedette à partenaires et adversaires et ce résultat n'est que la résultante de l'immense travail que nous abattions au quotidien à notre académie qui se trouvait où il y a l'actuelle école de gendarmerie. C'était l'époque de l'Avocat, Me Dervain, ancien président de l'Asec ".
Match inoubliable
De mémoire de football, " Hrubesh a indiqué que le match qui l'a le plus marqué c'est un certain Asec-Africa, en 1983 pour la coupe Houphouet-Boigny. C'était au temps de Simplice Zinzou. Ce Jour-là, rappelle Diaye, " l'Africa menait (2-1) et j'ai réussi, à égaliser le but aux ultimes minutes de la rencontre. Score final (2-2). A l'époque, j'étais le capitaine de l'équipe, on est allé au tir au but et l'Asec a remporté le trophée. C'est un moment inoubliable ".
Rapport avec
les encadreurs
Au niveau des encadreurs, il se souvient encore de Touré Mamadou et de Roger Ouegnin même si ce dernier l'a aujourd'hui abandonné, comme il semble l'indiquer. " Quand j'ai commencé ma maladie, je devais subir une opération, mon jeune frère Amadou est allé voir Roger Ouégnin, il m'a promis assurer les frais d'opération. Au dernier moment, il est allé en France. C'est donc Jacques Anouma qui a permis que l'opération ait lieu. Je voudrais ici à travers votre canard lui dire merci "
Au nombre des entraîneurs qui l'ont le plus marqué dans sa carrière, il retient le nom de Konan Yobouet : " il était pour nous un père. Il savait galvaniser les joueurs. Avec Yobouet, c'est le beau jeu. C'était facile avec lui parce qu'il a été lui-même joueur avant de devenir entraîneur ".
N'Diaye et ses anciens coéquipiers
S'agissant de ses rapports avec ses anciens coéquipiers, N'diaye soutient qu'il a gardé de bons rapports avec Kassy : " Vous savez Lucien est beaucoup humain, mais il fait ce qu'il peut ". A part lui, il y a Youssouf, Fallet Vilasco qui est actuellement aux Etats-Unis, qui l'appelle souvent.
De son passage au Sabé
N'Diaye Aboubacar a également parlé de son passage au Sabé de Bouna. Il dit être parti en 1993, sur proposition de Roger Ouegnin, " j'y suis resté un an ". Je n'étais pas seul là-bas, il y a avait bien d'autres partenaires avec moi mais étant là-bas, nos primes étaient payées par l'Asec. Après je suis revenu ".
Carrière professionnelle brisée
Sur la question de sa carrière professionnelle manquée. N'Diaye a soutenu qu'il devrait jouer à Nantes, en première Division française. Mais finalement par la faute de Roger Ouegnin qui était entré en conflit avec le recruteur qui était venu le chercher cela n’a pu être possible. " On peut dire que c'est lui qui a gâché ma carrière ".
De son passage en équipe nationale, N'Diaye a dit qu'il faisait partie des présélectionnés pour la CAN Côte d'Ivoire 84, malheureusement, il n'avait pas été aligné et ils ont été éliminés au premier tour. C'est en 86, en Egypte, avec Yéo Martial, comme entraîneur qu'il a été aligné.
Vie familiale
Au niveau de sa vie familiale, N'Diaye Aboubar Sékou est père de deux filles, la première (environ 20 ans) se trouve à Bingerville, chez sa mère. La deuxième, la plus petite vit en France. "Moi-même comme vous le constatez, je vis actuellement en famille dans notre cour familiale. C'est mon jeune frère N'Diaye Amadou qui travaille à la mairie de Koumassi qui me tient, sinon je ne fais rien actuellement surtout que je suis malade (il souffre d'une dépression mentale). Je mange, je fume et je dors (nous l'avons trouvé couché lorsque nous sommes arrivés le jeudi à 14 heures).
Sélection nationale
A propos de la sélection nationale conduite par le capitaine Drogba qualifiée pour la Can et le mondial 2010, l'ancien attaquant des Eléphants s'est réjoui de cette équipe et a dit qu’elle fait honneur à la Côte d'Ivoire. Toutefois il a indiqué que " non seulement les Eléphants jouent bien, mais à leur temps, il y a beaucoup d'argent dans le football. Je les encourage et je leur souhaite beaucoup de chance ".
Eugène Kouadio (Stagiaire)
