La Fédération des organisations syndicales et mutualistes des greffiers de Côte d’Ivoire, réunie au sein de la faîtière judiciaire, ne se sent pas du tout concernée par le mot d’ordre de grève lancé par Me Dakouri Roger, président de l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (Unagci). En effet, ce dernier menace de débrayer à partir du 11 novembre pour protester contre la non-prise en compte par le budget 2010 des incidences du nouveau statut des greffiers de Côte d’Ivoire. A travers la conférence de presse animée hier, en fin de matinée, au 13ème étage de la Tour D à la cité administrative au Plateau, Me Kamagaté Ali, Secrétaire exécutif de la faîtière, a donné sa position.
Il trouve cette grève infondée parce qu’en commission technique, c’est seulement mardi dernier, que les textes qui vont pouvoir faire l’objet de communication ou de projet de décret ou d’ordonnance ont été achevés. C’est dire que les choses suivent leur cours normal. Il a ajouté que «juridiquement, un acte qui n’est pas signé, ne peut pas produire d’effet».
Ceci pour dire que si le budget ne prend pas en compte le nouveau statut, c’est parce que techniquement, les textes n’ont pas fini leur toilettage pour pouvoir faire l’objet de prise de décret par le chef de l’Etat. Me Kamagaté a rappelé que le budget 2010 n’étant même pas encore voté, il ne serait pas intéressant, en cette période particulièrement sensible, de déclencher une grève. «Une attitude paraissant dangereuse pour la corporation, devant laquelle, la faîtière ne saurait garder un silence coupable», a-t-il insisté.
Il a lancé un appel au calme à l’ensemble de ses camarades greffiers et attachés des services judiciaires. Surtout, à se présenter au service. Me Kamagaté a réitéré la confiance de la faîtière au garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme et en ses homologues de la Fonction publique et de l’Emploi et de l’Economie et des Finances.
Cissé Mamadou
Il trouve cette grève infondée parce qu’en commission technique, c’est seulement mardi dernier, que les textes qui vont pouvoir faire l’objet de communication ou de projet de décret ou d’ordonnance ont été achevés. C’est dire que les choses suivent leur cours normal. Il a ajouté que «juridiquement, un acte qui n’est pas signé, ne peut pas produire d’effet».
Ceci pour dire que si le budget ne prend pas en compte le nouveau statut, c’est parce que techniquement, les textes n’ont pas fini leur toilettage pour pouvoir faire l’objet de prise de décret par le chef de l’Etat. Me Kamagaté a rappelé que le budget 2010 n’étant même pas encore voté, il ne serait pas intéressant, en cette période particulièrement sensible, de déclencher une grève. «Une attitude paraissant dangereuse pour la corporation, devant laquelle, la faîtière ne saurait garder un silence coupable», a-t-il insisté.
Il a lancé un appel au calme à l’ensemble de ses camarades greffiers et attachés des services judiciaires. Surtout, à se présenter au service. Me Kamagaté a réitéré la confiance de la faîtière au garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme et en ses homologues de la Fonction publique et de l’Emploi et de l’Economie et des Finances.
Cissé Mamadou