Sciences de la sante - Le Syness dénonce les recrutements parallèles

Le syndicat national des étudiants en sciences de la santé (Syness) a animé, par la voix de son Sg, Nando Serges, une conférence de presse, hier jeudi 12 novembre à l'Ufr des sciences pharmaceutiques, pour dénoncer un certain nombre de problèmes auxquels les étudiants sont confrontés. Notamment, le recrutement parallèle dans les Ufr des sciences de la santé. Selon Nando Serges, certaines personnes qui n'ont pas été admises au concours de l'école préparatoire des sciences de la santé, communément appelé " Tronc commun", se retrouvent subitement dans l'effectif des étudiants admis dans les différentes Ufr de médecine, d'Odontostomatologie, des sciences pharmaceutiques et biologiques. " Ces Ufr sont des filières professionnalisées et on y entre que par voie de concours ", a-t-il dit. Pour lui donc, en favorisant la médiocrité dans les Ufr de la santé, on compromet gravement la vie des ivoiriens. Le Syness souhaite l'octroi systématique de la bourse à tous les étudiants ayant été reçus au concours du tronc commun. Et la production de cartes d'étudiants à l'université de Cocody et Bouaké. Une question tout aussi importante, le Sg du syndicat a demandé que les vrais représentants des étudiants soient admis dans les différents conseils des Ufr et des universités. Car, dira-t-il, il n'y a pas d'université sans étudiants. " Toutes les mesures prises à l'université, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, les étudiants sont les plus exposés. Raison pour laquelle, ces derniers sont les seuls habilités à choisir leurs représentants au sein d'un conseil d'Ufr ", a-t-il précisé. Pourquoi l'administration veut coûte que coûte maintenir des représentants d'étudiants qui ne sont plus étudiants. Et de plus qui ne sont pas mandatés par les étudiants, s'est-il interrogé. Le Syness a exigé la suppression sans équivoque du concours de recrutement des chirurgiens-dentistes, pharmaciens et médecins de la fonction publique. Face à l'arrêt des cours dans les universités publiques depuis près de 2 semaines, Nando Serges a souhaité que l'Etat discute avec les enseignants afin de trouver des solutions à leurs problèmes. Au risque de compromettre le bon déroulement de l'année académique en cours.

F. Toti