Le commandant de la zone 3 de Bouaké dissipe les inquiétudes suscitées par la réorganisation, le mois dernier, de ses troupes. Il a par ailleurs sensibilisé ses hommes sur la consultation de la liste électorale provisoire.
Le commandant Chérif Ousmane a rassuré hier la communauté nationale et internationale de la volonté des Forces nouvelles d’aller à la paix. Les « réorganisations et non les formations » des troupes constatées au 3è bataillon est selon lui la volonté des Fn de sécuriser l`affichage des listes électorales. Le commandant estime que c`est aussi pour répondre au besoin de sécurisation des populations et des biens que l`état-major des FaFn a demandé une réorganisation en bérets verts, rouges, noirs et bleus des troupes. Ces différentes unités se relaient pour la sécurisation de la ville, a-t-il dit. « Lorsqu`on nous appelle pour une intervention. Avec quels engins voulez-vous qu`on aille au secours des populations agressées ? C`est la raison pour laquelle nous avons réparé les véhicules qui étaient en panne », a-t-il déploré l`insuffisance de moyens de sécurisation de sa zone.
Parti aussi pour sensibiliser ses hommes, le commandant de la zone 3 s`est satisfait que « plus d`un tiers des éléments ont pu consulter par portable leur présence sur la liste ». «Pour vérifier si vous êtes sur la liste électorale provisoire, c`est simple. Ceux qui ont des portables, écrivez vos noms et prénoms suivis de votre date de naissance. Puis envoyez par Sms le tout au numéro 98099. Attendez, vous aurez une réponse. Ou bien, allez-y dans un cybercafé et renseignez-vous auprès du gérant. Il va vous aider. Ou alors, attendez l`affichage de la liste électorale dans vos lieux d`enrôlement. » C`est ce message du commandant Chérif Ousmane qui a ponctué la prise hebdomadaire d`armes du vendredi. Chérif Ousmane a dit à ceux qui n`ont pas vu leurs noms de « ne pas paniquer ». Poursuivant, il expliquera que la Commission électorale indépendante (Cei) a prévu des recours. Ils peuvent se faire dans un premier temps devant les bureaux locaux de la Cei puis devant le tribunal. Chérif recommandera à ses éléments de ne pas se rendre dans les centres d`affichage en uniforme militaire alors qu`ils ne sont pas de service. Ils doivent éviter surtout des conflits, leur a-t-il conseillés. Selon lui, le plus important est la vérification de l`orthographe des noms et prénoms ainsi que l`exactitude de la date de naissance. Il ne faut pas s`arrêter seulement à la vérification de son propre nom. Mais aussi à ceux des parents inscrits sur la liste. « Vérifiez et voyez s`il y a des erreurs », n’a-t-il cessé de répéter. Pour le comzone, les éléments doivent servir de relais dans la chaîne de l`information. Chérif Ousmane demandera également à ses frères d`armes de s`apprêter à sécuriser les opérations d`affichage. Car, si le Centre de commandement intégré (Cci) demandait l`appui des Forces nouvelles, il devait être prêt à donner des hommes. Le responsable de la zone 3 a tenu une réunion avec les commandants de secteurs afin qu`ils continuent la sensibilisation à la base sur la liste électorale provisoire. Il a dit combien ce pan du processus de sortie de crise lui tenait à cœur.
Allah Kouamé à Bouaké
Le commandant Chérif Ousmane a rassuré hier la communauté nationale et internationale de la volonté des Forces nouvelles d’aller à la paix. Les « réorganisations et non les formations » des troupes constatées au 3è bataillon est selon lui la volonté des Fn de sécuriser l`affichage des listes électorales. Le commandant estime que c`est aussi pour répondre au besoin de sécurisation des populations et des biens que l`état-major des FaFn a demandé une réorganisation en bérets verts, rouges, noirs et bleus des troupes. Ces différentes unités se relaient pour la sécurisation de la ville, a-t-il dit. « Lorsqu`on nous appelle pour une intervention. Avec quels engins voulez-vous qu`on aille au secours des populations agressées ? C`est la raison pour laquelle nous avons réparé les véhicules qui étaient en panne », a-t-il déploré l`insuffisance de moyens de sécurisation de sa zone.
Parti aussi pour sensibiliser ses hommes, le commandant de la zone 3 s`est satisfait que « plus d`un tiers des éléments ont pu consulter par portable leur présence sur la liste ». «Pour vérifier si vous êtes sur la liste électorale provisoire, c`est simple. Ceux qui ont des portables, écrivez vos noms et prénoms suivis de votre date de naissance. Puis envoyez par Sms le tout au numéro 98099. Attendez, vous aurez une réponse. Ou bien, allez-y dans un cybercafé et renseignez-vous auprès du gérant. Il va vous aider. Ou alors, attendez l`affichage de la liste électorale dans vos lieux d`enrôlement. » C`est ce message du commandant Chérif Ousmane qui a ponctué la prise hebdomadaire d`armes du vendredi. Chérif Ousmane a dit à ceux qui n`ont pas vu leurs noms de « ne pas paniquer ». Poursuivant, il expliquera que la Commission électorale indépendante (Cei) a prévu des recours. Ils peuvent se faire dans un premier temps devant les bureaux locaux de la Cei puis devant le tribunal. Chérif recommandera à ses éléments de ne pas se rendre dans les centres d`affichage en uniforme militaire alors qu`ils ne sont pas de service. Ils doivent éviter surtout des conflits, leur a-t-il conseillés. Selon lui, le plus important est la vérification de l`orthographe des noms et prénoms ainsi que l`exactitude de la date de naissance. Il ne faut pas s`arrêter seulement à la vérification de son propre nom. Mais aussi à ceux des parents inscrits sur la liste. « Vérifiez et voyez s`il y a des erreurs », n’a-t-il cessé de répéter. Pour le comzone, les éléments doivent servir de relais dans la chaîne de l`information. Chérif Ousmane demandera également à ses frères d`armes de s`apprêter à sécuriser les opérations d`affichage. Car, si le Centre de commandement intégré (Cci) demandait l`appui des Forces nouvelles, il devait être prêt à donner des hommes. Le responsable de la zone 3 a tenu une réunion avec les commandants de secteurs afin qu`ils continuent la sensibilisation à la base sur la liste électorale provisoire. Il a dit combien ce pan du processus de sortie de crise lui tenait à cœur.
Allah Kouamé à Bouaké