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Économie Publié le vendredi 20 novembre 2009 | Le Temps

Redynamisation de la culture de la tomate - Une nouvelle technique mise en place

La tomate est comme toutes les denrées, un élément important dans l`alimentation des Ivoiriens. Malheureusement, les producteurs de ce légume l`ont abandonné aux profits d`autres activités plus rentables. A cause de l`inadaptation du sol ivoirien et du mauvais rendement à la production. Les études réalisées par les structures d`encadrement des producteurs font ressortir que la production de la tomate est de 2 voire 3 tonnes à l`hectare. Ce qui amène chaque année, les autorités ivoiriennes à importer une bonne quantité de ces produits soit des les pays de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cedeao), soit ceux d`Europe. Cette situation sera désormais un vieux souvenir. M. Kouassi Simplice, ingénieur agronome, généticien et chercheur, vient de mettre au point une stratégie pour produire en grande quantité et en qualité ce produit. Ce, grâce à une technique dénommée "culture hydroponique" ou culture hors sol qui relève des nouvelles technologies de production agricole où le sol naturel est remplacé par un substrat de culture artificiel. Face à la presse hier, au Conseil économique et social, l`ingénieur agronome qui est, par ailleurs, Président directeur général de la société GénieAgro, a fait savoir que le substrat qui est une combinaison des matières telles que la coque de coco, de cacao, des sciures de bois… garantit des propriétés physiques, chimiques et biologiques et permettent à la plante de se développer correctement pour un meilleur rendement. Cette méthode, à en croire le chercheur, peut donner une production de 90 à 120 tonnes de tomates à l`hectare. Alors que le meilleur rendement enregistré en Côte d`Ivoire était de 25 tonnes au temps de l`ex-Sodefel à Korhogo. "Avec ces procédés, nous voulons renverser la tendance, afin de permettre à ceux qui ont abandonné le secteur d`y retourner. Car, il est plus porteur que certaines cultures en Côte d`Ivoire", a fait savoir le Chercheur qui pense que les autorités ivoiriennes doivent s`approprier cette trouvaille.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr

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