La vision prospective et avant-gardiste des concepteurs de la Société ivoirienne de raffinage (Sir) est toujours payante, plus de 47 ans après la création de cette unité de transformation de pétrole brut. Alors que le monde du raffinage est en pleine contraction et que les raffineries, de par le monde, ont du mal à garder le rythme, la Sir vient de bénéficier de la confiance de son homologue du Cameroun, la Sonara. La Société nationale de raffinage du pays de Paul Biya, dont les activités sont arrêtées pour cause de travaux, s’en remet à la Sir pour le traitement de son pétrole brut.
Un pétrolier en provenance de Yaoundé mouille dans les eaux du port d’Abidjan depuis une semaine, rempli d’un million de barils de pétrole brut. La Société ivoirienne de raffinage va se charger du façonnage (processing) de ce pétrole brut qui sera ensuite renvoyé à la Sonara.
Ce travail à façon devrait durer deux semaines, fait savoir M. Koffi Francis, cadre des opérations. Ce n’est pas la première fois que l’expertise de la Société ivoirienne de raffinage sera ainsi mise au service de compagnies tierces. Il y a une quinzaine d’années, ce type de rapport de travail a existé entre la Sir et des compagnies américaines. Cette fois, c’est la coopération Sud-Sud qui se matérialise davantage.
Pour la Sir, elle constitue une véritable bouffée d’oxygène en ces heures difficiles.
E. Kodjo
Un pétrolier en provenance de Yaoundé mouille dans les eaux du port d’Abidjan depuis une semaine, rempli d’un million de barils de pétrole brut. La Société ivoirienne de raffinage va se charger du façonnage (processing) de ce pétrole brut qui sera ensuite renvoyé à la Sonara.
Ce travail à façon devrait durer deux semaines, fait savoir M. Koffi Francis, cadre des opérations. Ce n’est pas la première fois que l’expertise de la Société ivoirienne de raffinage sera ainsi mise au service de compagnies tierces. Il y a une quinzaine d’années, ce type de rapport de travail a existé entre la Sir et des compagnies américaines. Cette fois, c’est la coopération Sud-Sud qui se matérialise davantage.
Pour la Sir, elle constitue une véritable bouffée d’oxygène en ces heures difficiles.
E. Kodjo