A quelques mois du cinquantième anniversaire de son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire continue de vivre des acquis de son père fondateur, Félix Houphouët Boigny. Plusieurs secteurs d’activités sont concernés. Y compris celui du domaine maritime et portuaire. Pour celui-ci particulièrement, il apparaît primordial de le réaménager. Non sans tenir compte des exigences des temps modernes. Celles qui valent en partie l’union des acteurs d’un secteur quelconque malgré les divergences pour conquérir le monde entier. Mais qu’est-ce qu’une union sans harmonie ? Les animateurs de l’économie maritime et portuaire gagneraient à jouer franc jeu. Rien ne servira à participer aux réunions de préparation, proposer des idées et employer des voies occultes pour ne pas que les Etats généraux aient lieu. En un mot comme en plusieurs, les reports ne profitent à personne. Bien au contraire. Même si les vampires aux courtes et molles dents qui sussent l’économie du pays voient en son organisation l’exposition sur la place publique de leurs magouilles. Les Etats généraux de la mer ne sauraient être organisés contre une tierce personne. Loin de là. A l’heure où les entreprises s’apprêtent à faire leur bilan, sa tenue les aideraient à se réorganiser. Aux fins d’aller sur de nouvelles bases. Le chef de l’Etat ivoirien est interpellé.
Y.R.A
Y.R.A