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Société Publié le jeudi 3 décembre 2009 | Nuit & Jour

Indemnisation des victimes de déchets toxiques : La justice ivoirienne joue la carte de la transparence

Et rebelote dans l’affaire des déchets toxiques. Après avoir été révélée au grand jour par l’Etat de Côte d’Ivoire et TRAFIGURA, l’indemnisation des victimes des déchets toxiques tardent à se concrétiser. A la réalité plusieurs ‘’intérêts’’ se livrent une ‘’guerre de tranchée’’ pour le contrôle des 22 milliards 500 millions, somme prévue pour les victimes de déchets toxiques par la société TRAFIGURA. Les victimes s’en remettent à la décision de la justice qui aura lieu le 4 décembre. Mais avant, Gohourou Claude François ancien président d’un collectif de victimes a été débouté à la suite du procès du 06 novembre dernier.

Les chiffres sont parlants, 22 milliards 500 millions pour les 31000 victimes soit près de 750000 FCFA pour chaque victime reconnue comme telle. Mais là ou le bas blesse c’est la guerre ouverte que se livre les responsables du collectif des victimes de déchets toxiques. Cette information a été rendue publique à la suite de la conférence de presse tenue par Charles Koffi le secrétaire générale du collectif des victimes de déchets toxiques et aujourd’hui porte-parole de ces victimes choisi ‘’de façon unanime’’. Selon lui, cette conférence qui a lieu à Akouédo-Village le mardi 1er décembre a pour but d’éclaircir la lanterne de l’opinion publique nationale et internationale sur les récents revirements du dossier dit de ‘’l’indemnisation des victimes de déchets toxiques’’. Et cela en prélude au procès du 04 décembre 2009 au Palais de justice d’Abidjan. Selon le conférencier, il sera essentiellement question du paiement effectif des indemnités de quelques 31000 victimes de déchets toxiques d’autant plus que Gohourou Ziallo Claude François n’a pas plus compétence selon la justice ivoirienne, de s’occuper de l’indemnisation de ces victimes. Laissant ainsi libre cours au cabinet londonien dénommé ‘’Leigh day and co’’. Pour le conférencier, ce cabinet s’est proposé de défendre les intérêts dans une procédure judiciaire internationale contre la société TRAFIGURA. Il faut rappeler que le cabinet ‘’Leigh day and co’’ est venu pour la première fois à Abidjan en octobre 2006 à Djibi-village et ce cabinet est arrivé à l’initiative de Green peace. Toutefois, le sieur Gohourou Claude ne veut pas entendre raison et crie à qui veut l’entendre que c’est à son initiative que le cabinet ‘’Leigh day and co’’ est venu enregistrer les victimes des déchets toxiques aux fins de leur indemnisation et que la mission dudit cabinet est terminé à partir du moment où le principe de l’indemnisation a été obtenue. Par voie de conséquence, l’argent en question doit être versé sur son compte pour qu’il puisse le distribuer aux victimes. Faux, lui rétorque le nouveau porte-parole du collectif des victimes des déchets toxiques, Charles Koffi Hannon. Pour ce dernier, dans la mesure où Gohourou Claude s’est rendu coupable de vandalisme et même a fait usage de faux dans les pièces administratifs notamment au Trésor public, il ne saurait être en première ligne de l’indemnisation des victimes de déchets toxiques. Le moins qu’on puisse dire, est que les 22 milliards 500 millions d’indemnisation sont en lieu sûr pour éviter les éventuelles malversations et que le nommé Gohourou Claude n’a pas la qualité juridique pour se prévaloir responsable des 31000 victimes. Mais dès à présent, l’objectif du porte-parole du collectif est que les victimes soient le plus tôt possible en possession des 750000 FCFA que le contrat avec TRAFIGURA prévoit. Notons que l’Etat de Côte d’Ivoire, après un ‘’deal’’ avec la société TRAFIGURA, à la suite du dépôt des déchets hautement toxiques a perçu 100 milliards. 22 milliards ont donc à cet effet été mis à la disposition des victimes. Cependant, dans la foulée plusieurs associations de victimes ont vu le jour laissant ainsi libre cours à de nombreuses cacophonies au sein des prétendues associations. Le cas du nommé Gohourou Ziallo Claude est l’illustration du malaise de la société ou la volonté de se poser en victimes pour ensuite faire des malversations est grande. Souhaitons simplement qu’après la guerre pour l’indemnisation des victimes, l’on n’assiste pas à une bataille entre collectif des victimes et associations fictives.

Williams Arthur Prescot
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