Le responsable des contentieux de la Fédération nationale de la filière bétail et viande de Côte d’Ivoire, Roger Bony, s’est prononcé, hier, sur le conflit qui oppose les acteurs de la filière et les raisons de la cherté du mouton à cette fête de tabaski. Selon Roger Bony, aucun véhicule n’a été bloqué au parc de transit de Yaokro situé à Tiébissou comme le prétend le président du Réseau ivoirien de distribution de bétail et de viande (Ridbv), Nanan Charles Kossonou. En réalité, explique le responsable des contentieux de la fédération, des véhicules ont été immobilisés pendant deux jours à ce parc car Charles Kossonou, qui les convoyait, a refusé de se soumettre au contrôle des responsables de la fédération afin qu’ils établissent les listings d’identification. «Nous ne comprenons pas l’attitude de Kossonou alors qu’il est vice-président de la fédération.
Il ne peut pas s’opposer aux règles. Mais, il est soutenu dans ses manœuvres par le directeur général de l’Oic (Office ivoirien des chargeurs), Bakayoko Dramane, qui lui délivre des macarons afin qu’il fasse du convoyage. Nous avons signé un accord avec l’Oic pour l’acheminement du bétail. Si son directeur souhaite son annulation, c’est le moment de le faire», a-t-il martelé. Non sans manquer de rappeler aux acteurs de la filière que les querelles intestines doivent se résoudre au sein de la fédération. Il a toutefois appelé tous les acteurs de la filière à travailler en symbiose et œuvrer pour la réduction des frais de route qui se répercutent sur le prix de la viande. Pour Roger Bony, la pénurie et la surenchère de mouton s’expliquent par le fait que les commerçants de bétail maliens se sont tournés vers le Sénégal. Situation que la fédération avait déjà prévue. Ainsi, sur 104.800 têtes d’ovins et de caprins importés, le Mali en a fourni 13.400 à la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso 91.400. Selon lui, la Confédération des fédérations nationales des filières bétail et viande des pays membres de l’Uemoa ne s’implique pas dans la gestion de la filière. Elle ne fait qu’assurer l’approvisionnement en bétail.
N. Ba
Il ne peut pas s’opposer aux règles. Mais, il est soutenu dans ses manœuvres par le directeur général de l’Oic (Office ivoirien des chargeurs), Bakayoko Dramane, qui lui délivre des macarons afin qu’il fasse du convoyage. Nous avons signé un accord avec l’Oic pour l’acheminement du bétail. Si son directeur souhaite son annulation, c’est le moment de le faire», a-t-il martelé. Non sans manquer de rappeler aux acteurs de la filière que les querelles intestines doivent se résoudre au sein de la fédération. Il a toutefois appelé tous les acteurs de la filière à travailler en symbiose et œuvrer pour la réduction des frais de route qui se répercutent sur le prix de la viande. Pour Roger Bony, la pénurie et la surenchère de mouton s’expliquent par le fait que les commerçants de bétail maliens se sont tournés vers le Sénégal. Situation que la fédération avait déjà prévue. Ainsi, sur 104.800 têtes d’ovins et de caprins importés, le Mali en a fourni 13.400 à la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso 91.400. Selon lui, la Confédération des fédérations nationales des filières bétail et viande des pays membres de l’Uemoa ne s’implique pas dans la gestion de la filière. Elle ne fait qu’assurer l’approvisionnement en bétail.
N. Ba