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Économie Publié le jeudi 3 décembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Licenciement -Port de pêche d’Abidjan : 2.500 emplois menacés de disparition

Le climat social n’est pas du tout reluisant au Port de pêche d’Abidjan. Des travailleurs contraints à un chômage technique pour cause économique, ont manifesté leur mécontentement le mercredi 2 décembre 2009.

Ils sont environs 1500 hommes employés et 1000 femmes des sociétés de Pêche et Froid de Côte d’Ivoire et Scodi qui sont concernés par cette affaire qui se passe au port de pêche. Ceux-ci sont aujourd’hui contraints à un chômage technique, parce que leurs employeurs ne peuvent plus supporter certaines charges à la place de l’Etat. Et pour éviter qu’ils tombent en faillite, les responsables ont décidé tout simplement de mettre tout ce monde en chômage technique, le temps que des solutions (mesures compensatoires) soient trouvées. Tout remonte en 2006, tout juste après le retour des sociétés opérant dans le secteur de la pêche qui avaient momentanément quitté la Côte d’Ivoire pour raisons de guerre. A cette époque exactement, les autorités ivoiriennes, dans le cadre de la mise en place d’une zone franche pour les produits de pêche, ont à cet effet fait la promesse de faire des aménagements financiers. L’eau, l’électricité, le téléphone et les produits pétroliers devraient connaître un abattement de 50% au titre des taxes. L’objectif est de permettre aux entreprises opérant dans le secteur de la pêche d’être compétitives, en terme de création d’emplois. Une loi même avait été prise par le Président de la République pour appuyer l’initiative en faveur de la zone franche pour les activités de pêche. Malheureusement, selon nos sources, le décret d’application n’a jamais été appliqué, pénalisant ainsi les entreprises. Le hic est que les entreprises ont payé la totalité des taxes. Mais ses responsables ont attendu en vain que l’Etat leur rétrocède le surplus afin de faire face à certaines charges dont le paiement des salaires. Ce qui n’a jamais été fait, mettant ainsi les entreprises en difficulté. Aujourd’hui, l’Etat doit à ces entreprises à peu près 3 milliards de FCFA. Pour éviter de couler, ces entreprises ont pris la mesure de se séparer d’une partie du personnel.

Honoré Kouassi
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