Bâti, années après années, l’ex-complexe de la Biao, rebaptisé « Sol béni » par les dirigeants de l’Asec, constitue la fierté des Actionnaires. Là-bas, du côté de la Riviera M’Pouto, tout est beau et propre. Un cadre enchanteur qui explique en partie la domination des champions de Côte d’Ivoire sur le football ivoirien. Installez-vous.
Mardi 1er décembre. Il est 16h 40 mn. Le soleil est en train de se coucher sur le Sol béni de Me Roger Ouégnin à M’Pouto. Sur le terrain A, baptisé Laurent Pokou, l’une des anciennes gloires du football du club, où l’équipe sénior s’entraîne, des corbeaux ont envahi la pelouse verdoyante. Des ouvriers s’activent pour la maintenance dans le grand bâtiment qui abrite la maison Excellence, l’une des fiertés du coin. Non loin de là, se trouve la maison de la Communication Asec Mimosas, qui abrite désormais le siège du magazine du club, le site internet et la future radio Asec, dont le matériel est déjà prêt. Cet après-midi là, les journalistes du magazine s’attèlent au bouclage du numéro qui est sur le marché aujourd’hui. Dans la salle de rédaction à l’américaine, on n’entend même pas de mouches voler. Diakité Clément (Secrétaire de Rédaction) et Koné Ismaël (rédacteur en chef) nous accueillent les bras ouverts. Le premier cité se met à notre disposition pour une visite guidée, suite à une autorisation de Benoît You, le maître des lieux. Ce dernier est très occupé. Entre deux coups de fil, il a tout de même eu le temps de nous recevoir. Il s’active aux préparatifs de la célébration des 20 ans de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec. Sur le chemin de la promenade, première escale à la maison Excellence (un hôtel) avec ses chambres climatisées, ses salles de réunion, de conférence et de remise en forme. Là, Docteur Zaka, un Malgache, est installé : « C’est une salle hyper-moderne pour la musculation, la rééducation post-opératoire … », nous explique ce spécialiste en rééducation et en remise en forme. Cette salle a d’ailleurs été récemment inaugurée. Elle porte le nom de Victor Ekra, l’un des anciens présidents de l’Asec. Ce gigantesque bâtiment qui abrite la maison Excellence est situé à côté du terrain, qui porte le nom de Laurent Pokou. C’est sur cette pelouse que s’entraînaient les Eléphants, le temps de l’achèvement du centre technique national de Bingerville. Au fil des minutes, nous avançons vers l’académie Mimosifcom, située au sud de Sol béni, non loin de la lagune. En chemin, nous apercevons les futurs Kolo Touré, Didier Zokora et autres Aruna Dindane. Les gosses de l’académie sont à l’entraînement, sous la houlette de Walter Hammann, le nouveau boss, sur le terrain B, qui porte le nom de Ignace Wognin, l’un des premiers professionnels ivoiriens. Il a porté les couleurs de l’Asec dans les années 1960 avant de tenter l’aventure professionnelle en France, à Angers. Notre visite, nous conduit là où sont nés les N’Dri Romaric, Zézéto, Copa Barry, pour ne citer que ceux-là. Les chambres portent les noms de ces illustres pionniers. Nous visitons aussi les chambres des Salomon Kalou, Baky Koné et autres. L’émotion étrangle notre photographe Silué Fatogoma. Il n’en croit pas ses yeux. «Comment des Actionnaires peuvent-ils en vouloir à Me Roger Ouégnin après tout ce que je vois ? », s’interroge-t-il. Totalement scandalisé. Mais nous n’avons pas de réponse à lui donner. En tout cas, Silué s’adonne à cœur joie à des prises de vues avec son appareil. Après, nous faisons escale aux salles de classes qui jouxtent un grand restaurant où tous ceux qui travaillent à Sol béni prennent le repas. Les minutes s’égrennent. Nous apercevons Gérard Alexandre, le responsable technique de Sol béni. «Je m’occupe de l’entretien et de tous les corps de métier qui travaillent ici. Vous voyez, nous sommes au boulot. Il y a encore des bâtiments qui vont sortir de terre », souligne-t-il. Ce technicien Français était là, dès les premières heures de l’ère Ouégnin. « A l’époque, nous avons étudié le potentiel qu’on pouvait tirer de cet espace », nous révèle-t-il. Lui, qui a vu arriver les Philippe Troussier, Jean Marc Guillou, Oscar Fullone, Charles Roessli et autres. Il est 18h passé à présent. Et la nuit est tombée sur le Sol béni de Roger Ouégnin, qui portera sans doute ses habits de lumière, à la faveur de la célébration des 20 ans de celui-ci à la tête du club.
Choilio Diomandé
Mardi 1er décembre. Il est 16h 40 mn. Le soleil est en train de se coucher sur le Sol béni de Me Roger Ouégnin à M’Pouto. Sur le terrain A, baptisé Laurent Pokou, l’une des anciennes gloires du football du club, où l’équipe sénior s’entraîne, des corbeaux ont envahi la pelouse verdoyante. Des ouvriers s’activent pour la maintenance dans le grand bâtiment qui abrite la maison Excellence, l’une des fiertés du coin. Non loin de là, se trouve la maison de la Communication Asec Mimosas, qui abrite désormais le siège du magazine du club, le site internet et la future radio Asec, dont le matériel est déjà prêt. Cet après-midi là, les journalistes du magazine s’attèlent au bouclage du numéro qui est sur le marché aujourd’hui. Dans la salle de rédaction à l’américaine, on n’entend même pas de mouches voler. Diakité Clément (Secrétaire de Rédaction) et Koné Ismaël (rédacteur en chef) nous accueillent les bras ouverts. Le premier cité se met à notre disposition pour une visite guidée, suite à une autorisation de Benoît You, le maître des lieux. Ce dernier est très occupé. Entre deux coups de fil, il a tout de même eu le temps de nous recevoir. Il s’active aux préparatifs de la célébration des 20 ans de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec. Sur le chemin de la promenade, première escale à la maison Excellence (un hôtel) avec ses chambres climatisées, ses salles de réunion, de conférence et de remise en forme. Là, Docteur Zaka, un Malgache, est installé : « C’est une salle hyper-moderne pour la musculation, la rééducation post-opératoire … », nous explique ce spécialiste en rééducation et en remise en forme. Cette salle a d’ailleurs été récemment inaugurée. Elle porte le nom de Victor Ekra, l’un des anciens présidents de l’Asec. Ce gigantesque bâtiment qui abrite la maison Excellence est situé à côté du terrain, qui porte le nom de Laurent Pokou. C’est sur cette pelouse que s’entraînaient les Eléphants, le temps de l’achèvement du centre technique national de Bingerville. Au fil des minutes, nous avançons vers l’académie Mimosifcom, située au sud de Sol béni, non loin de la lagune. En chemin, nous apercevons les futurs Kolo Touré, Didier Zokora et autres Aruna Dindane. Les gosses de l’académie sont à l’entraînement, sous la houlette de Walter Hammann, le nouveau boss, sur le terrain B, qui porte le nom de Ignace Wognin, l’un des premiers professionnels ivoiriens. Il a porté les couleurs de l’Asec dans les années 1960 avant de tenter l’aventure professionnelle en France, à Angers. Notre visite, nous conduit là où sont nés les N’Dri Romaric, Zézéto, Copa Barry, pour ne citer que ceux-là. Les chambres portent les noms de ces illustres pionniers. Nous visitons aussi les chambres des Salomon Kalou, Baky Koné et autres. L’émotion étrangle notre photographe Silué Fatogoma. Il n’en croit pas ses yeux. «Comment des Actionnaires peuvent-ils en vouloir à Me Roger Ouégnin après tout ce que je vois ? », s’interroge-t-il. Totalement scandalisé. Mais nous n’avons pas de réponse à lui donner. En tout cas, Silué s’adonne à cœur joie à des prises de vues avec son appareil. Après, nous faisons escale aux salles de classes qui jouxtent un grand restaurant où tous ceux qui travaillent à Sol béni prennent le repas. Les minutes s’égrennent. Nous apercevons Gérard Alexandre, le responsable technique de Sol béni. «Je m’occupe de l’entretien et de tous les corps de métier qui travaillent ici. Vous voyez, nous sommes au boulot. Il y a encore des bâtiments qui vont sortir de terre », souligne-t-il. Ce technicien Français était là, dès les premières heures de l’ère Ouégnin. « A l’époque, nous avons étudié le potentiel qu’on pouvait tirer de cet espace », nous révèle-t-il. Lui, qui a vu arriver les Philippe Troussier, Jean Marc Guillou, Oscar Fullone, Charles Roessli et autres. Il est 18h passé à présent. Et la nuit est tombée sur le Sol béni de Roger Ouégnin, qui portera sans doute ses habits de lumière, à la faveur de la célébration des 20 ans de celui-ci à la tête du club.
Choilio Diomandé