Depuis 2002, Benoît You met son expérience et tout son savoir au service de la famille Jaune et noir. Avare en mots mais rigoureux dans le travail, l’ex-responsable de la scolarité mais aussi chargé des affaires administratives et financières de l’académie Mimosifcom et enfin responsable de Sol béni parle de Me Roger Ouégnin.
En quoi consiste votre travail quotidien ?
Ma responsabilité au niveau de l’Asec concerne le magazine « Mimosas », notre hebdomadaire, le site internet (www.asec.ci), la création de la radio sur laquelle nous travaillons depuis quelques mois, toutes nos relations avec les partenaires ici ou en Europe, les entreprises mais aussi les clubs. Je m’occupe aussi avec le Pca, Me Roger Ouégnin, de tout ce qui concerne les transferts des joueurs, mais aussi nos dossiers à la Fifa et les institutions internationales.
Aujourd’hui, Sol béni est un chef-d’œuvre ! Combien de personnes travaillent quotidiennement pour son entretien ?
Il y a à ce jour 150 salariés à l’Asec en comptant les joueurs. Je n’oublie pas aussi les 25 enfants de l’académie à l’internat. Certes, ceux-là ne reçoivent pas de salaires, mais restent à notre charge. Il y a donc la partie administrative, la partie sportive, la partie communication, la partie entretien, le site internet etc. Pour l’entretien de Sol béni, le gardiennage, l’académie Mimosifcom, une soixante de personnes travaillent en permanence pour rendre l’endroit toujours beau.
D’où tirez-vous les ressources pour payer tout ce monde ?
Il faut se battre ! L’important pour nous, c’est l’œuvre qu’il y a à réaliser. Les moyens, il faut aller les chercher partout où ils sont. Malgré un environnement sportif difficile, nous parvenons, avec des idées, à tenir la route. Avec de la volonté, on y arrive. Chaque année, nous publions dans notre magazine nos ressources dans notre compte d’exploitation, présentant aussi bien les ressources que les dépenses.
Quelles sont vos ressources ?
Elles sont essentiellement obtenues grâce aux transferts des joueurs à l’extérieur et aux sponsors. Ce sont les principales ressources du club. La troisième ressource qui est aléatoire concerne les résultats sportifs et notamment ceux obtenus en Ligue des champions.
Pourquoi ?
Notre élimination en huitième de finale cette année devant Monomotapa FC, nous a causé un préjudice énorme. Ça a été un manque à gagner important pour l’Asec.
N’avez-vous pas un choix cornélien entre vendre vos meilleurs joueurs et vouloir obtenir de bons résultats sportifs ?
Effectivement ! Il nous faut trouver le juste milieu. Il n’est pas bon que nous transférions trop de joueurs de peur que cela joue sur nos résultats sportifs. Là, nous devons avoir des résultats sportifs pour satisfaire nos Actionnaires et nos partenaires sans oublier qu’il nous faut trouver de l’argent afin de faire fonctionner le club correctement. Voilà un petit peu notre problématique.
Comment les clubs européens gèrent-ils cela ?
La différence avec les clubs européens se situe au niveau du fait qu’ici, nous n’avons pas de recettes issues des droits Tv. Nous n’avons pas de recettes issues d’un merchandising (produits dérivés) ni celles des entrées au stade. Cette année, l’Asec n’a eu que 4 millions de francs Cfa au niveau des recettes liées aux entrées au stade. C’est vraiment dérisoire ! Ici, nous devons trouver d’autres solutions c’est-à-dire les transferts, le sponsoring et la Ligue des champions.
Ne songez-vous pas à d’autres stratégies pour renflouer vos caisses ?
Tout à fait ! Et l’une de ses stratégies est Sol béni.
Que voulez-vous dire ?
Sol béni est devenu un complexe sportif très attractif.
L’œuvre de Sol béni est-elle terminée ?
Il y a toujours du travail. Entretenir déjà un tel endroit demande beaucoup de travail. Les projets dont la future radio sont nombreux. Il y aura la mise en exploitation de la maison Excellence, l’amélioration de notre centre de formation, mais aussi de l’équipe professionnelle. Le travail n’est jamais fini. Il est bon de terminer déjà ce que nous avons démarré et entretenons bien ce qu’on a fait.
Que représentent les 20 années d’anniversaire de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec ?
C’est une fête qui me paraît logique, car elle célèbrera quelqu’un qui a œuvré pour son club. Me Roger Ouégnin travaille pour l’Asec depuis plus de 20 ans, car il était déjà à l’époque (1983) dans le comité directeur du club. Ce sera l’occasion de lui dire merci pour ce qu’il a fait. C’est une bonne chose de célébrer ces moments-là. Maintenant, cela ne veut pas dire que c’est fini. Après avoir dit merci et bravo, il faudra se remettre au travail.
Réalisé par Choilio Diomandé
En quoi consiste votre travail quotidien ?
Ma responsabilité au niveau de l’Asec concerne le magazine « Mimosas », notre hebdomadaire, le site internet (www.asec.ci), la création de la radio sur laquelle nous travaillons depuis quelques mois, toutes nos relations avec les partenaires ici ou en Europe, les entreprises mais aussi les clubs. Je m’occupe aussi avec le Pca, Me Roger Ouégnin, de tout ce qui concerne les transferts des joueurs, mais aussi nos dossiers à la Fifa et les institutions internationales.
Aujourd’hui, Sol béni est un chef-d’œuvre ! Combien de personnes travaillent quotidiennement pour son entretien ?
Il y a à ce jour 150 salariés à l’Asec en comptant les joueurs. Je n’oublie pas aussi les 25 enfants de l’académie à l’internat. Certes, ceux-là ne reçoivent pas de salaires, mais restent à notre charge. Il y a donc la partie administrative, la partie sportive, la partie communication, la partie entretien, le site internet etc. Pour l’entretien de Sol béni, le gardiennage, l’académie Mimosifcom, une soixante de personnes travaillent en permanence pour rendre l’endroit toujours beau.
D’où tirez-vous les ressources pour payer tout ce monde ?
Il faut se battre ! L’important pour nous, c’est l’œuvre qu’il y a à réaliser. Les moyens, il faut aller les chercher partout où ils sont. Malgré un environnement sportif difficile, nous parvenons, avec des idées, à tenir la route. Avec de la volonté, on y arrive. Chaque année, nous publions dans notre magazine nos ressources dans notre compte d’exploitation, présentant aussi bien les ressources que les dépenses.
Quelles sont vos ressources ?
Elles sont essentiellement obtenues grâce aux transferts des joueurs à l’extérieur et aux sponsors. Ce sont les principales ressources du club. La troisième ressource qui est aléatoire concerne les résultats sportifs et notamment ceux obtenus en Ligue des champions.
Pourquoi ?
Notre élimination en huitième de finale cette année devant Monomotapa FC, nous a causé un préjudice énorme. Ça a été un manque à gagner important pour l’Asec.
N’avez-vous pas un choix cornélien entre vendre vos meilleurs joueurs et vouloir obtenir de bons résultats sportifs ?
Effectivement ! Il nous faut trouver le juste milieu. Il n’est pas bon que nous transférions trop de joueurs de peur que cela joue sur nos résultats sportifs. Là, nous devons avoir des résultats sportifs pour satisfaire nos Actionnaires et nos partenaires sans oublier qu’il nous faut trouver de l’argent afin de faire fonctionner le club correctement. Voilà un petit peu notre problématique.
Comment les clubs européens gèrent-ils cela ?
La différence avec les clubs européens se situe au niveau du fait qu’ici, nous n’avons pas de recettes issues des droits Tv. Nous n’avons pas de recettes issues d’un merchandising (produits dérivés) ni celles des entrées au stade. Cette année, l’Asec n’a eu que 4 millions de francs Cfa au niveau des recettes liées aux entrées au stade. C’est vraiment dérisoire ! Ici, nous devons trouver d’autres solutions c’est-à-dire les transferts, le sponsoring et la Ligue des champions.
Ne songez-vous pas à d’autres stratégies pour renflouer vos caisses ?
Tout à fait ! Et l’une de ses stratégies est Sol béni.
Que voulez-vous dire ?
Sol béni est devenu un complexe sportif très attractif.
L’œuvre de Sol béni est-elle terminée ?
Il y a toujours du travail. Entretenir déjà un tel endroit demande beaucoup de travail. Les projets dont la future radio sont nombreux. Il y aura la mise en exploitation de la maison Excellence, l’amélioration de notre centre de formation, mais aussi de l’équipe professionnelle. Le travail n’est jamais fini. Il est bon de terminer déjà ce que nous avons démarré et entretenons bien ce qu’on a fait.
Que représentent les 20 années d’anniversaire de Me Roger Ouégnin à la tête de l’Asec ?
C’est une fête qui me paraît logique, car elle célèbrera quelqu’un qui a œuvré pour son club. Me Roger Ouégnin travaille pour l’Asec depuis plus de 20 ans, car il était déjà à l’époque (1983) dans le comité directeur du club. Ce sera l’occasion de lui dire merci pour ce qu’il a fait. C’est une bonne chose de célébrer ces moments-là. Maintenant, cela ne veut pas dire que c’est fini. Après avoir dit merci et bravo, il faudra se remettre au travail.
Réalisé par Choilio Diomandé
