Depuis le début du mois de novembre, les exportateurs ivoiriens d’huile de palme vers le Sénégal, ont le sommeil troublé. Et pour cause, un décret leur ferme le marché de ce pays Selon cette décision, toute huile ayant plus de 30% d’acide gras saturé, ne peut être vendue sur le territoire. Les industriels ivoiriens estiment, pour leur part, que ce critère est purement discriminatoire, car leur production répond aux normes internationales. Pour le ministre de l’Intégration africaine, Amadou Koné, cette disposition est une entrave à la libre circulation des marchandises au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). «Dans certains pays, nous avons quelques difficultés. Il y a des obstacles techniques au commerce aux frontières de certains Etats ».
Il l’a fait savoir le mercredi 25 novembre, au terme d’une visite de plantations et d’usines de la Sifca. Et entend saisir les instances sous- régionales et régionales afin que ce problème trouve solution. L’objectif est que le décret sénégalais soit rapporté, au dire du ministre. Dans cette démarche, il activera le règlement 012005 de l’Uemoa, pour permettre à l’huile fortifiée à la vitamine A, en provenance de la Côte d’Ivoire, de circuler librement sur les marchés africains.
En effet, ce règlement communautaire (012005) veut que la commission de l’Uemoa soit associée à tout projet de changement de norme. Mieux, avant toute décision, la commission est obligée de saisir les Etats membres de l’Uemoa, pour observation. Et selon le ministre de l’Intégration africaine, cette démarche n’a pas été respectée. «Il y a des règles en ce qui concerne les normes et la certification dans l’Uemoa. Il y a aussi des procédures, quand on veut changer les normes, dans un pays et ces procédures n’ont pas été respectées», a dit M. Koné.
Mais bien avant, le ministre a voulu adopter une démarche rationnelle.
C’est pourquoi, il s’est rendu dans les plantations de palmiers à huile d’Ehania, à Aboisso. Puis, sur le site de la future raffinerie de la Sifca. Objectif: «Voir en amont ce qui se fait, voir tout le processus de production de l’huile destinée à l’alimentation», a-t-il souligné. Résultat, le ministre Amadou Koné a dit qu’il s’est rendu compte de la qualité de l’huile ivoirienne. Il n’était pas seul. Comme témoins, il avait à ses côtés l’ambassadeur du Nigeria et les représentants de la Commission de l’Uemoa de la Cedeao.
Adama Koné
Il l’a fait savoir le mercredi 25 novembre, au terme d’une visite de plantations et d’usines de la Sifca. Et entend saisir les instances sous- régionales et régionales afin que ce problème trouve solution. L’objectif est que le décret sénégalais soit rapporté, au dire du ministre. Dans cette démarche, il activera le règlement 012005 de l’Uemoa, pour permettre à l’huile fortifiée à la vitamine A, en provenance de la Côte d’Ivoire, de circuler librement sur les marchés africains.
En effet, ce règlement communautaire (012005) veut que la commission de l’Uemoa soit associée à tout projet de changement de norme. Mieux, avant toute décision, la commission est obligée de saisir les Etats membres de l’Uemoa, pour observation. Et selon le ministre de l’Intégration africaine, cette démarche n’a pas été respectée. «Il y a des règles en ce qui concerne les normes et la certification dans l’Uemoa. Il y a aussi des procédures, quand on veut changer les normes, dans un pays et ces procédures n’ont pas été respectées», a dit M. Koné.
Mais bien avant, le ministre a voulu adopter une démarche rationnelle.
C’est pourquoi, il s’est rendu dans les plantations de palmiers à huile d’Ehania, à Aboisso. Puis, sur le site de la future raffinerie de la Sifca. Objectif: «Voir en amont ce qui se fait, voir tout le processus de production de l’huile destinée à l’alimentation», a-t-il souligné. Résultat, le ministre Amadou Koné a dit qu’il s’est rendu compte de la qualité de l’huile ivoirienne. Il n’était pas seul. Comme témoins, il avait à ses côtés l’ambassadeur du Nigeria et les représentants de la Commission de l’Uemoa de la Cedeao.
Adama Koné