ABIDJAN - L'avocat de Simone Gbagbo a dénoncé vendredi une "diversion" après la saisine, par des juges français enquêtant sur la disparition de Guy-André Kieffer à Abidjan, de la Cour pénale internationale d'une demande d'entraide sur l'éventuelle implication de la première dame ivoirienne dans des "escadrons de la mort".
Dans une déclaration à l'AFP, Me Rodrigue Dadjé a fustigé "une action de diversion" et un "acharnement injustifié et absurde", y voyant la confirmation de propos récents du président Laurent Gbagbo "quant à la politisation injustifiée de l'enquête".
"La Côte d'Ivoire ne se laissera pas distraire ou humilier par un quelconque zèle injustifié de quelques juges d'instruction français égarés", a affirmé l'avocat.
"La saisine de la Cour pénale internationale pour une prétendue entraide judiciaire est la preuve de (l')inexistence d'éléments pour accabler à tort les autorités ivoiriennes", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, la justice française a adressé "en début de semaine" cette demande officielle à la Cour basée à La Haye, cherchant à savoir "si la CPI dispose d'éléments impliquant une dizaine de personnes dans les escadrons de la mort", des groupes qui avaient commis des exécutions sommaires et extrajudiciaires à la suite du déclenchement d'une rébellion en 2002.
Les personnes citées, parmi lesquelles Mme Gbagbo, apparaissent toutes dans l'enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer.
Le journaliste franco-canadien a été vu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan, alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Mme Gbagbo a été entendue en avril à Abidjan par le juge français Patrick Ramaël, en charge de l'enquête.
Dans une déclaration à l'AFP, Me Rodrigue Dadjé a fustigé "une action de diversion" et un "acharnement injustifié et absurde", y voyant la confirmation de propos récents du président Laurent Gbagbo "quant à la politisation injustifiée de l'enquête".
"La Côte d'Ivoire ne se laissera pas distraire ou humilier par un quelconque zèle injustifié de quelques juges d'instruction français égarés", a affirmé l'avocat.
"La saisine de la Cour pénale internationale pour une prétendue entraide judiciaire est la preuve de (l')inexistence d'éléments pour accabler à tort les autorités ivoiriennes", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, la justice française a adressé "en début de semaine" cette demande officielle à la Cour basée à La Haye, cherchant à savoir "si la CPI dispose d'éléments impliquant une dizaine de personnes dans les escadrons de la mort", des groupes qui avaient commis des exécutions sommaires et extrajudiciaires à la suite du déclenchement d'une rébellion en 2002.
Les personnes citées, parmi lesquelles Mme Gbagbo, apparaissent toutes dans l'enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer.
Le journaliste franco-canadien a été vu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan, alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Mme Gbagbo a été entendue en avril à Abidjan par le juge français Patrick Ramaël, en charge de l'enquête.