L`avocat de Simone Gbagbo a dénoncé vendredi une "diversion" après la saisine, par des juges français enquêtant sur la disparition de Guy-André Kieffer à Abidjan, de la Cour pénale internationale d`une demande d`entraide sur l`éventuelle implication de la première dame ivoirienne dans des "escadrons de la mort".
Me Rodrigue Dadjé a fustigé "une action de diversion" et un "acharnement injustifié et absurde", y voyant la confirmation de propos récents du président Laurent Gbagbo "quant à la politisation injustifiée de l`enquête".
"La Côte d`Ivoire ne se laissera pas distraire ou humilier par un quelconque zèle injustifié de quelques juges d`instruction français égarés", a affirmé l`avocat.
"La saisine de la Cour pénale internationale pour une prétendue entraide judiciaire est la preuve de (l`) inexistence d`éléments pour accabler à tort les autorités ivoiriennes", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, la justice française a adressé "en début de semaine" cette demande officielle à la Cour basée à La Haye, cherchant à savoir "si la CPI dispose d`éléments impliquant une dizaine de personnes dans les escadrons de la mort", des groupes qui avaient commis des exécutions sommaires et extrajudiciaires à la suite du déclenchement d`une rébellion en 2002.
Me Rodrigue Dadjé a fustigé "une action de diversion" et un "acharnement injustifié et absurde", y voyant la confirmation de propos récents du président Laurent Gbagbo "quant à la politisation injustifiée de l`enquête".
"La Côte d`Ivoire ne se laissera pas distraire ou humilier par un quelconque zèle injustifié de quelques juges d`instruction français égarés", a affirmé l`avocat.
"La saisine de la Cour pénale internationale pour une prétendue entraide judiciaire est la preuve de (l`) inexistence d`éléments pour accabler à tort les autorités ivoiriennes", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, la justice française a adressé "en début de semaine" cette demande officielle à la Cour basée à La Haye, cherchant à savoir "si la CPI dispose d`éléments impliquant une dizaine de personnes dans les escadrons de la mort", des groupes qui avaient commis des exécutions sommaires et extrajudiciaires à la suite du déclenchement d`une rébellion en 2002.