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Politique Publié le lundi 7 décembre 2009 | Le National

L’Affaire Kieffer à la CPI

La disparition du journaliste franco canadien Guy André Kieffer continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le juge Ramaël qui est loin de s’époumoner a introduit une demande à la CPI afin que celle – ci se saisisse du dossier. Tel un couperet, cette information a fait le tour du monde en si peu de temps pendant que les politiciens ivoiriens préoccupés par la sortie de crise étaient en conclave à Ouaga dans le cadre de la 6ème réunion du CPC sur la crise ivoirienne.
Du coup, c’est le branle-bas dans la communauté ivoirienne et plus particulièrement du côté des personnalités qui ont été cités dans la demande du juge français Patrick Ramaël. Et parmi ces personnalités, Me Dadjé Rodrigue, qui prit de panique une fois de plus n’a trouvé mieux à dire : « … c’est une action de diversion…. ».
Au regard de cette déclaration de l’avocat de cette grande dame qu’est Simone Gbagbo, on se demande si Me Dadjé ne manque pas d’arguments pour défendre sa cliente ? car comment comprendre que là où l’on parle de la Cour Pénale Internationale, l’homme de droit qu’il est ne prenne pas cela avec du sérieux et minimise le débat alors qu’il se devait de défendre sa cliente avec les arguments valables. Elle qui est accusée à tort dans cette sale affaire qu’on veut lui faire porter coûte que coûte pour on ne sait quelles rasions.
Pis Me Dadjé au lieu de parler du dossier et de sa cliente, poussera le comble en affirmant que la Côte d’Ivoire ne se laissera pas distraire ou humilier par un quelconque zèle injustifié de quelques juges d’instruction français égarés. Diantre, est-ce la Côte d’Ivoire qui est citée ou des personnalités dont sa cliente dans l’affaire de la disparition de Guy André Kieffer ? Me Dadjé ne doit pas se tromper de combat car il est loin d’être l’avocat de la Côte d’Ivoire à moins qu’il ne sache pas de quoi il s’agit. Lui, qui a toujours pris avec peu d’égards tous les éléments dont un avocat peut se servir pour défendre son client. Pour mémoire souvenons – nous qu’un élément vidéo à titres de preuves du Major Gossé qui revenant sur ses dires sur la chaîne de télévision France 24 a accordé une interview à l’UPPR de Tapé Koulou, a affirmé que le juge Ramaël voulait qu’il accuse directement la Première dame ivoirienne. Un élément vidéo que notre cher et grand ( ?) avocat a banalisé. Aujourd’hui qu’une demande d’entraide sur l’éventuelle implication de notre première dame au grand cœur dans cette affaire et celle des escadrons de la mort est déposée à la Cour pénale internationale, Me Dadjé se doit de revoir sa copie et de ne pas minimiser cette affaire. Car, si lui il n’agit qu’en simple avocat, donc homme d’affaire qui cherche à justifier ses honoraires, nous les ivoiriens, notre première Dame nous coûte cher. Pour la simple raison, qu’elle est une femme de combat et de conviction. A moins qu’il ne soit avec nos amies du Nord (suivez mon regard) qui lorgnent son fauteuil et veulent l’éloigner de Laurent Gbagbo pour lui porter l’estocade. Car l’on ne comprend plus cet acharnement injustifié du juge Ramaël qui continue de se fourvoyer en déclarant partout que Kieffer a été assassiné sans fournir la moindre preuve de ses dires. Il n’appartient pas au supposé coupable de fournir de preuves mais à l’accusateur de donner les preuves de ce qu’il avance. C’est cela le vrai Droit. Que Me Dadjé ne se trompe pas aussi pour utiliser notre banal (c’est son terme) élément de preuve. Les honoraires à lui reversés sont largement suffisant pour enquêter. Et pourtant !
Janelle Orlane
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