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Politique Publié le mardi 8 décembre 2009 | Nord-Sud

ANCI : Pour qui voteront Zemogo et ses partisans ?

L'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire a champ libre pour poursuivre ses consultations en vue de désigner le candidat qu'elle va soutenir à l'élection présidentielle.

A ce jour, l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci) n'a pas choisi le candidat qu'elle va soutenir lors de l'élection présidentielle à venir. Pour qui penchera-t-elle en définitive ? La question reste entière. Mais passée la date du 29 novembre, alors prévue pour le scrutin, le parti de Zémogo Fofana a les coudées franches dans sa quête du partenaire en question. L'Anci joue donc les prolongations. Car, comme cela n'est un secret pour personne, elle a entamé des consultations. A l'effet justement de se déterminer quant au candidat à soutenir. Le scrutin désormais prévu pour l'intervalle fin février-début mars 2010 ouvre le champ davantage à des négociations. Ainsi, le parti qui se préparait à multiplier les sorties dans ce cadre peut s'y consacrer aisément. Cependant, une autre situation préoccupante, qui a entamé la cohésion de cette formation politique. C'est la dissidence qui a momentanément perturbé, début novembre, la stabilité de l'Anci. Déjà, pour rétablir son autorité sur ses troupes, Zémogo Fofana avait maintenu les décisions de suspension contre les dissidents, dont Amara Karamoko, Nicole Doué et autres. Dans la même veine, il a suspendu son conseiller, Patrick Guéï. Dont les déclarations n'avaient pas été appréciées sur le rapprochement en perspectives de l'Anci avec le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, le Front populaire ivoirien (Fpi) et bien d'autres formations politiques. « Le président est en pleine discussion avec les candidats (…) les gens doivent être patients », confiait Patrick Guéï, avant sa suspension. Mais force est de constater qu'en dépit de cet appel à la patience, la tension demeure perceptible. La crise de nerfs faite le vendredi 4 décembre par le délégué de Yamoussoukro à l'encontre du parti, le Dr. Olivier Désiré Damaud, l'atteste. En effet, l'absence de communication, tient la base à l'écart des démarches décisives de la direction. Mais avec le calme apparant ces derniers jours, il n'est pas à exclure que le président Zémogo travaille aussi à resserrer ses rangs.

Bidi Ignace
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