Elu, le 26 décembre 2006, le président du conseil d’administration du club bleu et rouge, Abi Koffi Richmond, est au terme de son mondant. Il est candidat à sa propre succession. L’élection aura lieu le 13 décembre prochain. Et ce, à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire du Stade d’Abidjan qui se déroulera à 9h à la mairie du Plateau. L’intéressé donne les raisons de sa candidature : «Je suis venu au Stade pour contribuer à sa construction. Je ne suis pas venu en touriste. Je ne veux pas faire un mandat et m’enfuir. Il n’est pas normal d’abandonner le navire en cours de route. Je dois le mener à bon port».
Selon les statuts, seules les personnes à jour de leurs cotisations, ayant participé régulièrement à la vie du club pendant ces cinq dernières années, sont éligibles. Sur la question, le président sortant confie : «Les candidatures de tous ceux qui remplissent les critères d’éligibilité seront acceptées. A ma connaissance, seuls deux ou trois membres de mon conseil d’administration remplissent ces conditions».
Interrogé sur l’éventuelle candidature de l’ancien président du Stade, Innocent Doffou à l’élection de dimanche, le Pca du Stade écarte cette hypothèse: «Je vous disais tantôt qu’il existe des critères d’éligibilité pour ce qui est des élections au Stade.
Je ne crois pas qu’Innocent Doffou soit à jour de ses cotisations et ait participé ces cinq dernières années à la vie du club. Toutefois, c’est une bonne chose qu’il se manifeste. Cela veut dire qu’il porte un intérêt à notre chose commune. Sur ce point, les portes du Stade sont grandement ouvertes à tous ceux qui désirent apporter leur pierre à sa construction».
Après quatre années de gestion, Abi Richmond se targue d’avoir un bilan sportif satisfaisant : «Je trouve mon bilan largement positif. Il ne faut pas limiter notre gestion aux seuls résultats sportifs. Nous avons hérité d’un club totalement malade. Je me suis attelé à ramener la confiance au niveau de l’instance dirigeante et de l’ensemble des partenaires. J’ai également réussi à stabiliser l’environnement du club. Pour ce qui est des résultats sportifs, ils ne sont pas si médiocres que cela. C’est vrai qu’on n’a pas été africain mais nous avons joué deux demi-finales de Coupe nationale».
Ce qui interpelle le plus, lorsqu’on dresse le bilan des quatre années de gestion d’Abi Richmond, c’est la stabilité qu’il a réussi à installer dans un club jadis secoué par des crises à répétition. Pour l’heure, il est le seul candidat déclaré. Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il se succédera à lui-même. Tout porte à croire qu’il est l’homme de la situation.
Martial Gohourou
Selon les statuts, seules les personnes à jour de leurs cotisations, ayant participé régulièrement à la vie du club pendant ces cinq dernières années, sont éligibles. Sur la question, le président sortant confie : «Les candidatures de tous ceux qui remplissent les critères d’éligibilité seront acceptées. A ma connaissance, seuls deux ou trois membres de mon conseil d’administration remplissent ces conditions».
Interrogé sur l’éventuelle candidature de l’ancien président du Stade, Innocent Doffou à l’élection de dimanche, le Pca du Stade écarte cette hypothèse: «Je vous disais tantôt qu’il existe des critères d’éligibilité pour ce qui est des élections au Stade.
Je ne crois pas qu’Innocent Doffou soit à jour de ses cotisations et ait participé ces cinq dernières années à la vie du club. Toutefois, c’est une bonne chose qu’il se manifeste. Cela veut dire qu’il porte un intérêt à notre chose commune. Sur ce point, les portes du Stade sont grandement ouvertes à tous ceux qui désirent apporter leur pierre à sa construction».
Après quatre années de gestion, Abi Richmond se targue d’avoir un bilan sportif satisfaisant : «Je trouve mon bilan largement positif. Il ne faut pas limiter notre gestion aux seuls résultats sportifs. Nous avons hérité d’un club totalement malade. Je me suis attelé à ramener la confiance au niveau de l’instance dirigeante et de l’ensemble des partenaires. J’ai également réussi à stabiliser l’environnement du club. Pour ce qui est des résultats sportifs, ils ne sont pas si médiocres que cela. C’est vrai qu’on n’a pas été africain mais nous avons joué deux demi-finales de Coupe nationale».
Ce qui interpelle le plus, lorsqu’on dresse le bilan des quatre années de gestion d’Abi Richmond, c’est la stabilité qu’il a réussi à installer dans un club jadis secoué par des crises à répétition. Pour l’heure, il est le seul candidat déclaré. Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il se succédera à lui-même. Tout porte à croire qu’il est l’homme de la situation.
Martial Gohourou