L'Amicale des présidents de clubs de football de Côte d'Ivoire était face à la presse hier matin, au siège de l'Efym pour crier son ras-le-bol vis-à-vis de la Fif.
“Nous constatons, depuis deux ans, que notre football est au point mort. La Côte d'Ivoire ne peut pas être première sur le plan africain et piétiner en compétitions africaines où les équipes ivoiriennes n'atteignent même pas les demi-finales ". C'est ainsi que le président de l'Amicale des présidents de clubs de football de Côte d'Ivoire, Ervé Siaba a véritablement entamé la conférence de presse que lui et ses pairs ont animée hier matin, au siège de l'Efym à Cocody. Sans porter de gant après cette entame stupéfiante, il a poursuivi sur sa lancée pour pointer un doigt accusateur sur Sory Diabaté, le président de la Ligue professionnelle. En présence de ses camarades, il a invité le collaborateur d'Anouma à leur accorder une oreille attentive dans l'exercice de sa tâche. "En France, ce sont les présidents de clubs qui gèrent la Ligue professionnelle, a-t-il souligné. Il leur revient de choisir à leur tête un administrateur à leur tête ". Poursuivant, le président Ervé Siaba, très remonté, a interpellé le président de la Fif, Jacques Anouma sur la promesse qu'il leur avait faite avant son élection, selon lui. " Anouma nous avait dit que les choses allaient changer, mais nous constatons que c'est le statu quo, a-t-il martelé. Il a gardé des gens (il fait allusion à Dominique Blé de la Commission centrale des règlement et pénalité et consorts) qui pourrissent notre football depuis deux ans. Il faut bien que le président Anouma s'en débarrasse ". Le porte-parole de l'Amicale des présidents de clubs s'est dit ahuri par la manière de régler les litiges par Dominique Blé. Qui selon lui, plus tôt que d'appliquer les textes actuels de la Fif, se réfère à ceux passés. Avec véhémence, il a dénoncé la présomption qu'a évoquée Dominique Blé pour donner tort au Club omnisport de Korhogo (Cok) dans le différend qui l'oppose à Yopougon. " Si moi j'avais laissé pour moi à Dieu l'an dernier, ce ne sera pas le cas pour le président Bakary du Cok, a prévenu Siaba. Il est même prêt à saisir la Tribunal arbitral du sport (Tas) pour que la vérité triomphe ". C'est à la lumière de tous ces griefs (la liste n'est pas exhaustive) que, au nom de ses pairs, Siabé a tapé du poing sur la table. "Il faut que Jacques Anouma nettoie la Fif et mette les hommes qu'il faut à leurs places, exige-t-il. S'il ne nous écoute pas, nous ne participerons pas aux différents championnats la saison prochaine. Nous ne voulons pas être esclaves des autres ". Pour Siaba et les siens, le forum dont avait fait cas Jacques Anouma il y a quelques mois, n'a plus sa raison d'être. Ils souhaitent, en lieu et place, une Assemblée générale pour leur permettre de s'exprimer largement. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils (une soixantaine de clubs) vont se retrouver le 19 décembre prochain à Port-Bouët pour faire déjà le toilettage des textes.
Eugène Djabia
Djabia05664285@yahoo.fr
“Nous constatons, depuis deux ans, que notre football est au point mort. La Côte d'Ivoire ne peut pas être première sur le plan africain et piétiner en compétitions africaines où les équipes ivoiriennes n'atteignent même pas les demi-finales ". C'est ainsi que le président de l'Amicale des présidents de clubs de football de Côte d'Ivoire, Ervé Siaba a véritablement entamé la conférence de presse que lui et ses pairs ont animée hier matin, au siège de l'Efym à Cocody. Sans porter de gant après cette entame stupéfiante, il a poursuivi sur sa lancée pour pointer un doigt accusateur sur Sory Diabaté, le président de la Ligue professionnelle. En présence de ses camarades, il a invité le collaborateur d'Anouma à leur accorder une oreille attentive dans l'exercice de sa tâche. "En France, ce sont les présidents de clubs qui gèrent la Ligue professionnelle, a-t-il souligné. Il leur revient de choisir à leur tête un administrateur à leur tête ". Poursuivant, le président Ervé Siaba, très remonté, a interpellé le président de la Fif, Jacques Anouma sur la promesse qu'il leur avait faite avant son élection, selon lui. " Anouma nous avait dit que les choses allaient changer, mais nous constatons que c'est le statu quo, a-t-il martelé. Il a gardé des gens (il fait allusion à Dominique Blé de la Commission centrale des règlement et pénalité et consorts) qui pourrissent notre football depuis deux ans. Il faut bien que le président Anouma s'en débarrasse ". Le porte-parole de l'Amicale des présidents de clubs s'est dit ahuri par la manière de régler les litiges par Dominique Blé. Qui selon lui, plus tôt que d'appliquer les textes actuels de la Fif, se réfère à ceux passés. Avec véhémence, il a dénoncé la présomption qu'a évoquée Dominique Blé pour donner tort au Club omnisport de Korhogo (Cok) dans le différend qui l'oppose à Yopougon. " Si moi j'avais laissé pour moi à Dieu l'an dernier, ce ne sera pas le cas pour le président Bakary du Cok, a prévenu Siaba. Il est même prêt à saisir la Tribunal arbitral du sport (Tas) pour que la vérité triomphe ". C'est à la lumière de tous ces griefs (la liste n'est pas exhaustive) que, au nom de ses pairs, Siabé a tapé du poing sur la table. "Il faut que Jacques Anouma nettoie la Fif et mette les hommes qu'il faut à leurs places, exige-t-il. S'il ne nous écoute pas, nous ne participerons pas aux différents championnats la saison prochaine. Nous ne voulons pas être esclaves des autres ". Pour Siaba et les siens, le forum dont avait fait cas Jacques Anouma il y a quelques mois, n'a plus sa raison d'être. Ils souhaitent, en lieu et place, une Assemblée générale pour leur permettre de s'exprimer largement. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils (une soixantaine de clubs) vont se retrouver le 19 décembre prochain à Port-Bouët pour faire déjà le toilettage des textes.
Eugène Djabia
Djabia05664285@yahoo.fr