Ses premières prestations prometteuses en Turquie, en début de saison, avaient laissé croire que le chouchou des supporters des Eléphants était revenu à son meilleur niveau. Hélas, les journées du championnat turc passent et se ressemblent pour Kader Kéita qui reste muet…
Le club turc de Galatasaray a-t-il vraiment fait une bonne affaire en s’offrant Kader Kéita pour 5 milliards 503 millions de francs Cfa ? La question mérite d’être posée aujourd’hui car l’international ivoirien de 28 ans tarde à exploser. Malgré quelques rencontres prometteuses sous ses nouvelles couleurs, notamment en Europa League où il a signé trois buts, Kader Kéita ne parvient pas à s’imposer dans la durée et n’a toujours pas inscrit le moindre but en championnat turc. Pis, il reste pour le moment cantonné à un rôle de joker de luxe par Franck Rijkaard qui tient un discours assez similaire à celui de Claude Puel, son ex-entraîneur à Lille et à Lyon, à son sujet. « Il a du potentiel, c’est évident. Il doit aussi progresser, gagner en lucidité, savoir quand percuter ou quand donner son ballon. Sur certains matches la saison dernière, je l’ai trouvé très intéressant. Mais il a encore besoin de mettre son jeu en place. Il a parfois été brouillon. Il lui arrive d’être branché sur courant alternatif. Son plus grand challenge serait de gagner en régularité. Il en a les moyens s’il le veut vraiment », confiait-il. Dans quelques jours, l’ex-feu follet de l’Africa Sports tentera de remporter la Coupe d’Afrique des nations (Can) et d’enjoliver son palmarès avec la sélection nationale, encore vierge, malgré deux Can au Mali (2002) et au Ghana (2008).
Guy-Florentin Yaméogo
Le club turc de Galatasaray a-t-il vraiment fait une bonne affaire en s’offrant Kader Kéita pour 5 milliards 503 millions de francs Cfa ? La question mérite d’être posée aujourd’hui car l’international ivoirien de 28 ans tarde à exploser. Malgré quelques rencontres prometteuses sous ses nouvelles couleurs, notamment en Europa League où il a signé trois buts, Kader Kéita ne parvient pas à s’imposer dans la durée et n’a toujours pas inscrit le moindre but en championnat turc. Pis, il reste pour le moment cantonné à un rôle de joker de luxe par Franck Rijkaard qui tient un discours assez similaire à celui de Claude Puel, son ex-entraîneur à Lille et à Lyon, à son sujet. « Il a du potentiel, c’est évident. Il doit aussi progresser, gagner en lucidité, savoir quand percuter ou quand donner son ballon. Sur certains matches la saison dernière, je l’ai trouvé très intéressant. Mais il a encore besoin de mettre son jeu en place. Il a parfois été brouillon. Il lui arrive d’être branché sur courant alternatif. Son plus grand challenge serait de gagner en régularité. Il en a les moyens s’il le veut vraiment », confiait-il. Dans quelques jours, l’ex-feu follet de l’Africa Sports tentera de remporter la Coupe d’Afrique des nations (Can) et d’enjoliver son palmarès avec la sélection nationale, encore vierge, malgré deux Can au Mali (2002) et au Ghana (2008).
Guy-Florentin Yaméogo